Communiqué de Presse France Nature Environement
A l’occasion de la visite du ministre de l’Agriculture, Monsieur Michel Barnier, les 31 août et 1er septembre aux Antilles, les bananiers vont faire pression pour obtenir une aide substantielle du gouvernement, afin de remettre rapidement la machine infernale en route, après les ravages causés par l’ouragan Dean.
La fédération FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT (FNE) et l’ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE MARTINIQUAIS (ASSAUPAMAR), une de ses associations membres, rappellent que depuis plus de 30 ans, les sols et eaux martiniquais ont été gravement contaminés par l’utilisation intempestive de pesticides comme le chlordécone et le paraquat.
Arnaud Gossement, porte-parole de FNE, précise : « Alors même que la dangerosité de ces produits est bien connue et que leur utilisation est clairement proscrite par les Etats-Unis et plus récemment par la Communauté européenne, la France continue de faire preuve d’un grave laxisme en laissant s’écouler les stocks de paraquat sur le marché ».
La France envisage aujourd’hui de verser des aides substantielles aux gros producteurs de bananes, principaux utilisateurs de ces produits. Si FNE et l’ASSAUPAMAR comprennent les difficultés auxquelles doit aujourd’hui faire face le secteur agricole martiniquais, elles estiment que ces aides ne doivent pas être versées sans contrepartie.
Pour Pascal Tourbillon, secrétaire général de l’ ASSAUPAMAR, « les évènements récents doivent être l’occasion de repenser l’agriculture martiniquaise, pour qu’elle nourrisse les martiniquais. Il conviendrait d’assujettir les aides à une politique de décontamination systématique des sols, d’aider les agriculteurs à se reconvertir et de mettre en place des conditions de développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement ».
La production de bananes, sur laquelle le système agricole martiniquais mise tant aujourd’hui, exige beaucoup d’eau et occasionne des pollutions graves. Sans compter que ce produit se vend très mal à l’étranger !
FNE et l’ASSAUPAMAR demandent donc au ministre de l’Agriculture de mesurer la portée des aides qui seront promises au secteur agricole antillais et d’accompagner les départements d’Outre-Mer concernés vers un changement durable et respectueux de l’environnement de leurs pratiques agricoles.
FNE rappelle sa demande, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, d’une diminution de moitié des traitements pesticides en agriculture et d’une taxation dissuasive des molécules les plus dangereuses. Il est impératif que l’eau, l’air, les sols retrouvent un équilibre indispensable à la santé humaine.
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Arnaud Gossement, porte-parole de FNE, précise : « Alors même que la dangerosité de ces produits est bien connue et que leur utilisation est clairement proscrite par les Etats-Unis et plus récemment par la Communauté européenne, la France continue de faire preuve d’un grave laxisme en laissant s’écouler les stocks de paraquat sur le marché ».
La France envisage aujourd’hui de verser des aides substantielles aux gros producteurs de bananes, principaux utilisateurs de ces produits. Si FNE et l’ASSAUPAMAR comprennent les difficultés auxquelles doit aujourd’hui faire face le secteur agricole martiniquais, elles estiment que ces aides ne doivent pas être versées sans contrepartie.
Pour Pascal Tourbillon, secrétaire général de l’ ASSAUPAMAR, « les évènements récents doivent être l’occasion de repenser l’agriculture martiniquaise, pour qu’elle nourrisse les martiniquais. Il conviendrait d’assujettir les aides à une politique de décontamination systématique des sols, d’aider les agriculteurs à se reconvertir et de mettre en place des conditions de développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement ».
La production de bananes, sur laquelle le système agricole martiniquais mise tant aujourd’hui, exige beaucoup d’eau et occasionne des pollutions graves. Sans compter que ce produit se vend très mal à l’étranger !
FNE et l’ASSAUPAMAR demandent donc au ministre de l’Agriculture de mesurer la portée des aides qui seront promises au secteur agricole antillais et d’accompagner les départements d’Outre-Mer concernés vers un changement durable et respectueux de l’environnement de leurs pratiques agricoles.
FNE rappelle sa demande, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, d’une diminution de moitié des traitements pesticides en agriculture et d’une taxation dissuasive des molécules les plus dangereuses. Il est impératif que l’eau, l’air, les sols retrouvent un équilibre indispensable à la santé humaine.
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