Greenpeace attaque une nouvelle fois Apple sur le front de l'écologie. L'organisation internationale vient de décortiquer l'iPhone pour examiner un à un substances et matériaux qui le composent. Et les résultats ne sont pas très vert pomme.
L'organisation écologique s'est procuré un iPhone aux États-Unis pour le rapatrier dans un laboratoire de test au Royaume-Uni. L'organisation ne manque pas de préciser que c'est son premier test d'un engin Apple depuis la déclaration écologique solennelle qu'Apple a diffusé sur son site officiel en mai 2007 : « A Greener Apple ».
Les scientifiques ont passé au crible 18 composants internes et externes de l'iPhone, ils ont constaté et confirmé la présence de substances toxiques. La moitié des échantillons examinés ont révélé la présence de brome, notamment l'antenne du téléphone et le circuit imprimé flexible de l'engin, dont le brome représente jusqu'à 10 % du poids.
Les scientifiques ont passé au crible 18 composants internes et externes de l'iPhone, ils ont constaté et confirmé la présence de substances toxiques. La moitié des échantillons examinés ont révélé la présence de brome, notamment l'antenne du téléphone et le circuit imprimé flexible de l'engin, dont le brome représente jusqu'à 10 % du poids.
Les laborantins ont aussi trouvé des phtalates toxiques à hauteur de 1,5 % du poids du plastique PVC qui enveloppe les câbles des écouteurs de l'iPhone. « Deux des phtalates retrouvés à forte concentration dans l'iPhone sont classés comme " toxiques à la reproduction, catégorie 2 " à cause de leur interférence avec le développement sexuel mammaire, connue depuis longtemps. Ces phtalates ne sont pas interdits dans les téléphones mobiles, mais sont bannis des tous les jouets ou instruments destinés à l'enfance et vendus en Europe. Apple devrait éliminer ces substances chimiques de ses produits » explique David Santillo, responsable du laboratoire de recherche sur le coup.
L'examen a aussi révélé que la batterie de l'engin était engluée dans une substance collante qui la soude au combiné, ce qui entrave son remplacement et rend difficile la séparation des matériaux pour un recyclage. De quoi alourdir encore la facture des déchets électroniques.
Les conclusions de Greeanpeace sont sans pitié : Apple n'a pas réussi à atteindre les objectifs annoncés d'élimination des composés de brome et des PVC. « Steve Jobs a manqué l'appel demandant que l'iPhone soit la première marche vers un Apple plus vert. Il semble qu'Apple est loin de dominer la marche vers une industrie électronique plus écologique, au contraire de Nokia, qui vend déjà des téléphones sans PVC aucun » explique Zeina Alhajj, militant contre les composants toxiques chez Greenpeace. « Apple doit réinventer l'iPhone... en vert » explique Greenpeace.
Les conclusions de Greeanpeace sont sans pitié : Apple n'a pas réussi à atteindre les objectifs annoncés d'élimination des composés de brome et des PVC. « Steve Jobs a manqué l'appel demandant que l'iPhone soit la première marche vers un Apple plus vert. Il semble qu'Apple est loin de dominer la marche vers une industrie électronique plus écologique, au contraire de Nokia, qui vend déjà des téléphones sans PVC aucun » explique Zeina Alhajj, militant contre les composants toxiques chez Greenpeace. « Apple doit réinventer l'iPhone... en vert » explique Greenpeace.
Le rapport complet est disponible dans ce document, hébergé chez Greenpeace.
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