Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde!

Citation de Gandhi! Nous avons tous en nous le "pouvoir" de changer les choses, faut il encore en etre conscient!


vendredi 23 novembre 2007

samedi 24 novembre... cessons d'acheter.


jsa


La société de consommation est aveugle, il n’y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées.
Nous extrayons aujourd’hui deux fois trop de ressources fossiles, et nous émettons dans l’atmosphère plus de deux fois plus de gaz carbonique que la planète ne peut en absorber. La biodiversité s’effondre. C’est aujourd’hui que l’extraction du pétrole entre en déclin.

La société de consommation engendre un pillage et l’injustice :

20 % de la population de la planète, les pays riches, consomment plus de 80 % des ressources planétaires.

Notre niveau de consommation a un coût :

l’esclavage économique de populations entières.

La société de consommation est mortifère, elle réduit l’humain à n’être qu’un agent économique :

producteur-consommateur.

Elle nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité. Nous devons nous libérer de cet obscurantisme qui consiste à croire en la toute-puissance de la technoscience et à nous défausser sur elle de nos reponsabilités.

La science repose sur le doute et non sur la foi. L'espoir est de réanimer notre conscience
et de traduire nos idées au quotidien dans nos actions. Renouons avec notre capacité d’autolimitation, individuellement, avec la simplicité volontaire, et collectivement, grâce à la décroissance.

Dès aujourd’hui, faisons un geste symbolique :

pour une journée, ce samedi 24 novembre... cessons d'acheter.

Annoncez-le autour de vous. Dites-le à vos amis.
Impliquez votre famille. Simplifiez votre vie.
Copiez l'affiche de la Journée sans achat.
Placardez-la à votre travail, chez vos voisins, partout autour de vous.
Fêtons la Journée sans achat.

Organisez une action dans votre ville

Pour nous informer de vos actions : Contact
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Libellés : action, consommation

Traité constitutionnel: Appel du Comité National pour un Référendum

Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.

C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.

Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.

Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.

C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.

Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.


Signer la petition

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Libellés : action, europe, référendum

LES TELEPHONES PORTABLES A NOUVEAU SUR LA SELLETTE

23 10 2007

Plusieurs études récentes relancent le débat sur la dangerosité des téléphones portables. Elles soupçonnent un effet des ondes électromagnétiques sur les cellules animales et végétales. Les institutions officielles, françaises et européennes, répètent de leur côté qu’aucun effet délétère n’a été formellement prouvé. La commission Santé et environnement du Grenelle a toutefois retenu la proposition de baisser le seuil d’exposition maximal aux ondes des mobiles, relançant la question du principe de précaution.
En 2007, la France compte près de 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. Depuis une quinzaine d’années, les études scientifiques se multiplient sur les conséquences potentielles de l’utilisation des portables. Disparates, les conclusions de ces rapports ont amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1996 à proposer un seuil maximal d’exposition de 41 Volts par mètre (V/m). Cette valeur, imposée par un décret en 2002, est considérée comme trop laxiste par certaines associations et scientifiques. En 2005, Nathalie Kosciusko-Morizet proposait une loi fixant ce seuil à 0,6V/m. Cette idée est aujourd’hui retenue par le groupe de travail n°3 du Grenelle de l’environnement, au grand dam des opérateurs de téléphonie mobile.
« A quand une indication “téléphoner tue” sur les mobiles ? » ironise Franck Laval, président de l’association Ecologie sans frontière. Sans aller jusqu’à cet extrême, plusieurs études relancent le débat sur le principe de précaution en matière de téléphonie mobile. Le BioInitiative Working Group, un groupe indépendant de scientifiques internationaux, a réuni les données disponibles sur la corrélation entre radiofréquences et cancers, dans un rapport quasi exhaustif sorti en août 2007. Ses conclusions sont sans équivoque : si de multiples points restent à approfondir, « il est clair que les seuils actuellement appliqués dans la plupart des pays sont mille fois trop indulgents ». Les spécialistes de BioInitiative ont établi un lien formel entre l’utilisation du téléphone portable, sur une durée de dix ans ou plus, et l’augmentation des cas de tumeurs malignes au cerveau. Ils accusent également les ondes électromagnétiques d’être des facteurs augmentant le risque de développer leucémies, maladie d’Alzheimer, et cancers du sein entre autres. Le rapport ajoute que, tant qu’on n’aura pas déterminé une valeur en dessous de laquelle aucun effet biologique n’est observé, « il n’est pas raisonnable, pour des questions de santé publique, de continuer à développer des technologies qui augmentent l’exposition, surtout involontaire, aux ondes électromagnétiques ».

Des recherches financées par les opérateurs.

Le BioInitiative s’est focalisé sur l’aspect quantitatif de l’effet des rayons ; deux équipes de l’Université de Clermont-Ferrand ont, en revanche, étudié l’effet qualitatif des ondes sur la physiologie des plantes. Lorsqu’ils sont exposés à des ondes similaires à celles émises par des portables, les végétaux produisent immédiatement des protéines de stress. Autrement dit, ils réagissent aux émissions des mobiles comme à une agression extérieure. « Il faut rester prudent et ne pas généraliser à l’homme trop rapidement » tempère Alain Vian, chercheur dans l’Equipe de recherche sur la transduction et l’autosurveillance cellulaire (ERTAC) à Clermont-Ferrand. « Pour l’instant, nous allons étudier la peau, qui présente la même surface étendue de cellules que les plantes » ajoute-t-il. Le programme, baptisé MAPHYS, est soutenu par la fondation Santé et radiofréquences, un organisme de recherche, créé par l’Etat en 2005, reconnu d’utilité publique, mais financé en partie par les trois opérateurs de téléphonie mobile nationaux, ainsi que trois fabricants de mobiles.
En 1999, une grande étude a été lancée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon, en collaboration avec 23 institutions de 14 pays, pour déterminer l’impact des portables sur la santé. Le projet INTERPHONE a été financé notamment par l’Union internationale contre le cancer (UICC), qui a elle-même reçu des fonds du Mobile Manufacturers’ Forum et de l’Association GSM, deux associations de fabricants d’équipements téléphoniques. Le CIRC affirme pourtant que « les accords financiers garantissent à l’étude INTERPHONE une totale indépendance scientifique ». Les résultats finaux de l’étude, prévus pour 2005, se font toujours attendre, officiellement pour des raisons d’interprétations des données.
Définir le principe de précaution
Quel degré d’indépendance accorder alors aux conclusions des précédentes études sur les radiofréquences ? Celles de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et de l’Association française pour la sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), notamment, concluaient mollement à une absence de preuves significatives impliquant un danger immédiat. En 2006, l’Inspection générale de l’environnement (IGE) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) émettaient publiquement des doutes sur l’indépendance des experts de l’AFSSE. A leur décharge, les organismes soulignaient cependant l’importance de l’application d’un principe de précaution. Les opérateurs, qui s’expriment d’une seule voix, par l’intermédiaire de l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM), affirment « faire ce qu’on leur dit », c’est-à-dire appliquer les recommandations de l’AFSSE. Outre la délivrance d’un kit oreillette “mains libres” avec tout téléphone, l’Agence conseille de limiter les campagnes de promotion en direction des enfants. Ces dispositions peuvent sembler laxistes, puisque l’AFSSE conclue, dans son rapport « Téléphonie et santé » daté de juin 2005, que « divers effets biologiques ou physiologiques associés à l’exposition aux ondes des téléphones mobiles sont bien avérés ».
Une autre application du principe de précaution serait une baisse du seuil d’exposition à 0,6V/m, préconisée par l’association Robins des Toits entre autre, et retenue par le groupe 3 du Grenelle de l’environnement. Cependant, elle serait « impossible à appliquer » affirme l’AFOM, car on ne peut légiférer que sur l’émission d’onde, et non l’exposition du public aux différentes ondes qui l’entoure. « Un seuil d’émission à 0,6V/m est en outre impensable, car il empêcherait toute émission radiophonique ou télévisuelle » ajoute l’association. Pour expliquer ces tergiversations sur les précautions à prendre, Franck Laval pointe du doigt le lobbying des opérateurs. « La preuve de la gravité de la situation, c’est la position des assureurs, explique-t-il. Certains [Swiss Re, Loyds, AXA et Allianz] ne veulent plus assurer les risques sanitaires et environnementaux liés à la téléphonie mobile ». Il est troublant de se souvenir que déjà en 1911, les assureurs avaient pris une telle décision vis-à-vis des usines d’amiante.

Rouba Naaman

novethic.fr
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Libellés : AFOM, AFSSE, BioInitiative Working Group, C.E.M, cancers, CIRC, electromagnetique, ERTAC, grenelle, gsm, MAPHYS, oms, principe de précaution, Robins Des Toits, santé, UICC

mercredi 21 novembre 2007

La FAO s'inquiète de l'exploitation du bois-énergie

La FAO s'alarme de l'exploitation des forêtsSi l’énergie-bois peut aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la réduction de la pauvreté, sans un aménagement forestier durable, elle peut entraîner en contrepartie la déforestation ou la dégradation des forêts, alerte la FAO.

Le bois est le biocarburant le plus important, essentiellement dans les pays en développement. A l’heure actuelle, la moitié de la récolte annuelle de bois rond est utilisée à des fins énergétiques. C'est ce qu'indique un document présenté lors d’un événement spécial de la Conférence de la l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), sur le thème Forêts et Énergie.

Plus de deux milliards de personnes dépendent du bois pour leurs besoins énergétiques quotidiens, principalement pour cuisiner, pour se chauffer et pour la production industrielle à petite échelle. En Afrique subsaharienne, le bois de feu et le charbon de bois assurent plus de 70 pour cent de la demande énergétique nationale.

L’escalade des prix du brut, la nécessité de sécuriser les sources d’énergie et les préoccupations liées au changement climatique se sont traduites par un intérêt renouvelé pour la bioénergie, qui pourrait nuire aux forêts car celles-ci occupent des terres qui pourraient être utilisées pour des cultures destinées à la production de biocarburants liquides.

En outre, les forêts et les résidus forestiers pourraient revêtir une importance grandissante pour la conversion directe en biocarburants liquides. Certains experts affirment que le bois deviendra la principale source de biocombustibles à l’avenir, remplaçant les cultures et résidus agricoles.

L’accroissement de la consommation énergétique sous l’effet de facteurs démographiques et économiques et l’évolution rapide de la situation énergétique mondiale engendrent à la fois des opportunités et des périls pour les forêts, met en garde la FAO.

Éviter les impacts négatifs

On estime que la production d’énergie des forêts et des plantations forestières augmentera. Parallèlement, l’exploitation non durable et l’utilisation de combustibles ligneux pourraient croître.

A mesure que progresse la demande d’énergie du bois, les disponibilités de bois pour d’autres usages pourraient diminuer et entraîner une hausse des prix pour tous les utilisateurs.

Les terres auparavant consacrées aux cultures vivrières pourraient être converties à la production de biocarburants, améliorant les revenus des agriculteurs, mais avec des impacts négatifs potentiels sur la production vivrière locale.

Les cultures d’agro-carburants pourraient empiéter sur les forêts, engendrant des conflits sur l’utilisation des terres et aggravant la déforestation, avec des incidences pour la diversité biologique, le changement climatique et l’eau.

”En dépit des avantages apparents des biocarburants, la prudence est de mise lorsqu’on conçoit et met en oeuvre des projets de biocarburants liquides à grande échelle”, prévient Wulf Killmann, Directeur de la Division des produits forestiers de la FAO.

“Les Gouvernements devraient garantir qu’il n’y aura pas de conséquences négatives sérieuses sur l’environnement et la société”, ajoute-t-il.

La FAO a invité les pays à développer leur secteur énergie-bois conformément aux concepts d’aménagement forestier durable. Et ce, en intégrant les politiques d’énergie ligneuse dans les stratégies de réduction de la pauvreté.

Il convient selon elle de transférer le savoir-faire et de renforcer la formation pour l’utilisation de systèmes d’énergie-bois durables, efficaces et sains. Et tout en évitant les distorsions du marché, il convient aussi d'instituer des garde-fous en ce qui a trait à la production de biocarburants liquides afin de conjurer les impacts négatifs sur l’environnement et les populations locales

source:enerzine.com

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Libellés : agrochimie, biocarburant, CO², deforestation, energie, environnement, exploitation, forets, Pétrole, ressources naturelles

La construction durable est un investissement rentable

Le batiment, sujet phare du Grenelle, est l’un des acteurs clefs permettant de diviser par quatre nos emissions de gaz a effet de serre d’ici 2050. Si parmi tous les secteurs economiques, il est le plus gros consommateur d’energie, il offre egalement un fort potentiel de progres.
L’ambitieux projet de reduire la consommation d’energie primaire (eau chaude et chauffage) du batiment a 50 kWh/m2/an – contre 240 a l’heure actuelle - est rendu realisable grace a l’etroite collaboration entre artisans du batiment et gouvernement, concretisee lors du Grenelle. L’economie d’energie ainsi realisee sera non seulement profitable a l’environnement, mais egalement aux Francais qui verront leur facture d’electricite diminuer, et les taxes des menages s’alleger.
L’investissement de depart a encore toutefois quelques refractaires. Les professionnels de la construction surestiment les couts supplementaires en les estimant a 17% alors qu’ils ne representent, en realite, que 5%, d’apres une etude du Conseil mondial des entreprises pour le developpement durable (WBCSD). En outre ils sous-evaluent leurs emissions de gaz a effet de serre qui s’eleveraient, selon eux, a 19% quand le batiment en rejette pres de 25%.
180 000 emplois crees pour renover le parc ancien
La France, contrairement aux Etats-Unis, mise sur la renovation de l’ancien, soit 31 millions de logements existants. Ce faisant, elle inaugure un nouveau marche en incitant a la recherche et a l’innovation.
Bruno Lafont, PDG de Lafarge - leader mondial des materiaux de construction - confie dans une interview aux Echos que la contrainte initiale de trouver des elements de substitution s’avere etre une reelle opportunite sur le plan economique.
Reduire de 12% la consommation energetique du parc immobilier ancien d’ici 2012 et de 38% d’ici 2020, c’est 80 000 emplois en plus dans le secteur du batiment. Auxquels s’ajoutent 100 000 postes supplementaires grace a la rehabilitation de 400 000 logements par an. Au total, 180 000 personnes vont profiter de la nouvelle reglementation. Une reussite en amont comme en aval qui temoigne que le batiment est l’un des secteurs les plus prometteurs pour atteindre la division par quatre de nos emissions de GES et transformer la contrainte du changement climatique en opportunite de business et d’emplois.

www.capitalismedurable.com
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Libellés : changement climatique, économie, energie, environnement, grenelle

lundi 19 novembre 2007

Le nucléaire ne préserve pas le climat

Le nucléaire ne préserve pas le climat
Pas d'avenir pour le nucléaire en Suisse ?






Le nucléaire s'inscrit de plus en plus comme énergie d'avenir dans certains pays comme la Turquie, l’Egypte, les USA ou encore l’Angleterre. En Suisse, on pense plutôt à renoncer à l’atome. Pour Isabelle Chevalley, présidente d'Ecologie libérale, les arguments climatiques avancés par les pro-nucléaires ne sont pas valables. Elle était l’invitée du Grand 8, ce lundi matin sur La Première.
En lien:
La page du Grand 8
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Libellés : CO², energie, nucleaire

vendredi 16 novembre 2007

PETITION: Aidez à construire une Europe sans OGM

Le 25 octobre, le Commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas, s’est courageusement opposé aux grandes compagnies de l’agrobusiness – refusant d’autoriser la culture de deux variétés de maïs génétiquement modifié (le Bt11 et le 1507).
Mais les compagnies agrochimiques qui poussent ces semences génétiquement modifiées ont de puissants alliés. Il est possible que la décision sans précédent du Commissaire Dimas soit renversée à la prochaine réunion de la Commission européenne au début novembre.
Une puissante protestation du public est nécessaire pour obtenir que la Commission place la santé de ses citoyens avant les intérêts économiques de deux compagnies chimiques.
Vous pouvez aider en envoyant ce message à Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports).

Selon les bureaux de Greenpeace, voici le décompte de signatures par pays.

Site de Greepeace international: 19.091
Greece: 9.860
France: 8.435
Italy: 3.559
Poland: 3.152
Germany: 2.481
Austria: 2.247
Belgium: 1.928
Denmark: 1.066
Netherlands: 475
Luxembourg:: 290
Sweden: 35

C'est un résultat inespéré pour une action qui est en place depuis seulement 2 semaines!! Mais nous n'y sommes pas encore...Nous visons au moins 75 000 signatures pour la semaine prochaine, nous les présenterons à la Commission européenne. La décision finale de rejeter ou non les 2 variétés de maïs OGM sera prise par la Commission le 28 novembre. D'ici là, d'autres bureaux de Greenpeace vont relayer la pétition. Si on arrivait à faire rejeter les demandes d'autorisation pour ces 2 variétés...ce serait un grand pas un avant sur le chemin d'une Europe
sans OGM!!Faites circuler la pétition!!
Pour signer la petition c'est ici
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Libellés : action, agrobusiness, agrochimie, environnement, europe, greenpeace, ogm, politique

jeudi 15 novembre 2007

Les lobbies et sarkozy

Un extrait d'une emission de canal sur le lobbying.
Il n'y a rien d'illégal dans ce qui est montré ici,mais le refus de répondre des protagonistes est assez éloquent, en France contrairement aux pays anglo-saxons c'est un sujet tabou.


Les lobbies et sarkozy
envoyé par chilperic
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Libellés : lobbies, politique, sarkozy

mercredi 14 novembre 2007

Les chercheurs "lanceurs d’alerte"

Avec : Christian Velot , maître de Conférences, Génétique Moléculaire Université Paris-Sud ; Jacques Testart , biologiste, directeur de recherche à l’INSERM ; André Cicolella , chercheur, chimiste ; Pierre Meneton , chargé de recherche à l’INSERM





Emission Terre à Terre, France culture
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Libellés : cancers, chimique, consommation, démocratie, malbouffe, ogm

Aujourd'hui, plus d'1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable !

Avec SOLIDARITES, association d’aide humanitaire internationale, nous demandons aux responsables politiques les actions suivantes :

  • Un accroissement significatif des ressources financières nécessaires car celles qui sont affectées actuellement sont dramatiquement insuffisantes pour donner accès à l’eau potable à ce milliard d’êtres humains qui en sont privés.
  • Une mise à disposition rapide de ces ressources financières, en priorité pour les pays les plus pauvres, notamment ceux affectés par des conflits ou des catastrophes naturelles, pour une action humanitaire d’urgence. Une mesure indispensable pour atteindre au moins l’objectif du millénaire des Nations Unies n°7 : réduire, d’ici 2015, de 50% le nombre de personnes privées d’un accès à l’eau potable et à l’assainissement.
  • La création d’une Agence Internationale pour l’Eau, organisme de référence, chargé de la mobilisation des ressources et de leur affectation, de la promotion d’une gestion intégrée de l’eau et de la coordination des acteurs. Elle veillera, au renforcement des gouvernances nationales comme des capacités locales, et au développement d’une politique de sensibilisation et d’éducation. Cette Agence aura aussi comme objectif de s’assurer de la mise en œuvre des décisions.
Cette pétition sera remise à l’issue de la Journée mondiale de l’eau le 22 mars 2008 au Président de la République Française, au Président de la Commission Européenne, et au Secrétaire Général des Nations Unie

pour signer la pétition, clicker
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Libellés : action, consommation, eau

José Bové reste libre, alors que la France s'attaque aux maïs

Lundi 12 novembre, José Bové est ressorti libre du bureau de la juge d'application des peines du tribunal de Millau. La magistrate et le porte-parole des Faucheurs volontaires ont discuté de la façon dont celui-ci pourrait accomplir la peine que lui a infligée la cour d'appel de Toulouse le 15 novembre 2005 : quatre mois de prison
ferme, en tant que récidiviste, pour avoir participé au fauchage d'un champ de maïs transgénique le 25 juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).


En droit, la juge pouvait placer M. Bové sous bracelet électronique, mesure que le leader paysan avait par avance rejetée. Ce refus aurait pu justifier sa mise en détention immédiate. Selon son avocat, Me François Roux, José Bové a indiqué qu'il acceptait un aménagement de sa peine, qui pourrait prendre la forme de "jours amendes". La juge l'a convoqué le 10 décembre, pour un débat contradictoire avec le
procureur.

CLAUSE DE SAUVEGARDE

Ce rebondissement judiciaire intervient alors que le gouvernement a annoncé que la France déposerait auprès de la Commission de Bruxelles une déclaration de clause de sauvegarde sur le MON 810, le seul maïs transgénique autorisé à la culture dans l'Hexagone. Cette demande équivaut à l'interdire pour 2008. Le recours à la clause de
sauvegarde a été confirmé, vendredi 9 novembre, par la secrétaire d'Etat à L'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, Jean-Louis Borloo avait annoncé l'utilisation de la clause de sauvegarde le 31 octobre à l'Assemblée nationale.

Les services juridiques des ministères de l'écologie et de l'agriculture étudient par ailleurs si le droit européen permet de retirer la demande d'autorisation du maïs Bt 11 que la France avait déposée auprès de la Commission européenne, en août 1998. Ce maïs est, aujourd'hui, considéré par le commissaire européen à l'environnement, Stavros Dimas, comme ne présentant pas toutes les garanties d'innocuité environnementale, au regard de nouvelles études scientifiques. M. Dimas souhaite donc son retrait, ainsi que celui d'un autre OGM, le maïs 1507.

Les Faucheurs volontaires font remarquer que le fauchage pour lequel José Bové a été condamné visait une parcelle sur laquelle était cultivé ce même maïs Bt 11 que le commissaire européen juge aujourd'hui problématique.
Hervé Kempf pour le Monde
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Libellés : agriculture, écologie, faucheurs volontaires, José BOVE, ogm

Pesticides aux Antilles

Le " rapport d'expertise et d'audit externe concernant la pollution par les pesticides en Martinique " coordonné par le Pr. BELPOMME, paru le 26 juin 2007, et envoyé dans les jours qui ont suivi aux principaux Ministres et parlementaires concernés, a fait couler beaucoup d'encre. Entre information du public et tentatives de déstabilisation, une clarification s'impose.

La Martinique et la Guadeloupe sont parmi les territoires où l'incidence des cancers de la prostate est la plus élevée dans le monde. Sans que l'on puisse établir un lien de cause à effet, des dizaines de pesticides plus ou moins toxiques (p 21, 22) y ont été déversés en grandes quantités, malgré la vulnérabilité particulière de ces territoires insulaires du fait de leur petitesse et de leurs ressources limitées en eau douce (p 26).

Parmi ces poisons, on peut citer le chlordécone, insecticides interdit aux Etats-Unis depuis 1976, mais utilisé aux Antilles françaises jusqu'en 1993. La demi-vie de ce polluant organique persistant dans les argiles des sols est de l'ordre du siècle. Le paraquat, un herbicide hautement toxique, dont le rapport demandait le retrait immédiat pour " ne pas refaire l'erreur du chlordécone " (p 46). On peut se réjouir que sa suppression du marché ait été annoncée par le Ministre de l'Agriculture, M. Michel Barnier, en juillet 2007. Mais d'autres pesticides potentiellement dangereux sont hélas présents sur les territoires antillais, notamment le piperonyl butoxide qui a la particularité d'inhiber les mécanismes de détoxification*, et quelques autres molécules classées CMR (cancérigènes, mutagènes et/ou reprotoxiques) par l'OMS.

Quoiqu'en disent ceux qui n'ont pas lu le rapport, ou qui n'ont pas intérêt à ce que son contenu soit divulgué, le Pr. BELPOMME n'a jamais prétendu que le chlordécone était responsable du cancer de la prostate aux Antilles françaises. Au contraire, le rapport souligne la cartographie réalisée en Martinique qui montre qu'il n'existe pas de relation entre le zonage de la pollution par le chlordécone très intense dans le Nord-Est de l'île, et l'incidence élevée des cancers de la prostate dans le Sud de l'île (p 38). Le rapport insiste donc sur la nécessité de rechercher la responsabilité d'autres pesticides et d'autres substances CMR, et de compléter les études épidémiologiques actuelles par des études de biomonitoring en dosant une vingtaine de molécules et leurs métabolites dans l'organisme de malades, dans des prélèvements sanguins et biopsies de tissus graisseux (p 45).

A l'occasion de son audition par la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale le 7 novembre dernier, le Pr. BELPOMME a rappelé les limites du facteur ethnique tant invoqué par certains pour expliquer l'incidence élevée des cancers de la prostate aux Antilles françaises. Cet élément ne suffit pas à expliquer la forte augmentation d'incidence de ces cancers ces 10 à 25 dernières années, soit au plus sur une génération. Il ne permet pas non plus de comprendre le zonage d'incidence très élevée des cancers de la prostate dans la région sud de la Martinique, comme l'atteste le registre de l'AMREC (figure 3). Si les récentes données épidémiologiques nécessiteraient une actualisation du rapport d'audit, la justesse des questions qu'il soulève et la véracité de son constat restent tout à fait pertinents. Mais " Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt... "


* Le piperonyl butoxide inhibe les cytochromes P450, les principales enzymes qui interviennent dans le processus de detoxification et donc dans le métabolisme des xénobiotiques. Autrement dit, ce pesticide empêche l'élimination des substances chimiques par l'organisme et favorise leur stockage dans les tissus graisseux.
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Libellés : cancers, maladie, oms, paraquat, pesticides, politique, pollution, toxiques

mardi 13 novembre 2007

Greenpeace perturbe le Congrès mondial de l’énergie !

Dimanche 11 novembre, interrompant la cérémonie d’ouverture du vingtième Congrès mondial de l’énergie organisé à Rome, des activistes de Greenpeace ont déroulé une banderole portant le message « Arrêtez la folie du nucléaire – Révolution énergétique maintenant », sous les applaudissements de l’assistance



Suite
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Libellés : action, consommation, energie, greenpeace, nucleaire

jeudi 8 novembre 2007

MORATOIRE : mobilisation pour le rendez-vous au ministère (MEDAD)

Une délégation va être reçue vendredi 9 novembre 2007 à 8h30 au ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable pour une réunion de travail visant la mise en action de la clause de sauvegarde à l’égard du Mon810, le seul maïs OGM actuellement cultivé en France.
Cette clause de sauvegarde est le moyen d’obtenir un moratoire sur la culture en plein champ du maïs transgénique MON 810.

La délégation sera composée de :

- José Bové, collectif des Faucheurs Volontaires –
- Franciska Soler, collectif des Faucheurs Volontaires –
- Jacques Pasquier, Confédération paysanne, secrétaire national –
- Olivier Keller, Confédération paysanne, responsable de la commission OGM-
- Michel Dupont, Confédération paysanne, Animateur Dossier OGM –
- Arnaud Apoteker, Greenpeace, intergroupe OGM Grenelle -
- Guy Kastler, Amis de la Terre, intergroupe OGM Grenelle –
- Anne Furet, Juriste Inf’OGM –

Compte tenu de l’importance de cette réunion, soyons nombreux et nombreuses pour accompagner cette délégation.

Rendez-vous devant le ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable, 20 avenue de Ségur Paris 7, vendredi 9 novembre à 8h30
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8 novembre : journée internationale de protestation contre Syngenta

à l’appel du Mouvement des Sans Terre du Brésil
URGENT : en réponse au drame du Brésil et plus localement aux faits ci-dessous il faut saturer le standard de cet établissement de Syngenta proche de Toulouse.
Syngenta Seeds
Syngenta Seeds S.A.S. -- Regional Headquarters
12, chemin de L'Hobit - BP 27
31790 Saint Sauveur
Téléphone: 05 62 79 98 00
Fax: 05 62 79 99 90
Syngenta, firme suisse moins connue que la trop célèbre firme Monsanto est numéro un mondial dans le domaine des pesticides (productrice du Paraquat) et numéro trois sur le marché des semences. Elle est très active dans le domaine des biotechnologies.
L’actualité met en lumière une des multinationales de l'agrobusiness qui habituellement reste, au moins localement, plutôt dans l’ombre.
Les trois faits relatés ci-dessous montrent que cette firme, comme les autres multinationales semencières, veut imposer les cultures OGM mondialement à tout prix ; au Brésil « l’addition » est dramatique.
1) Syngenta vient de déposer devant les instances européennes une demande d'autorisation d'un maïs OGM (Bt11). Pour le moment, il se trouve que le commissaire européen à l'environnement demande à la Commission Européenne au nom du principe de précaution, de ne pas l'autoriser, faisant valoir une absence d'études de son impact sur d'autres insectes et de la persistance de la toxine qu'il sécrète.
2) Syngenta faisait partie avec Pioneer et le GEVES des plaignants dans le premier procès de Toulouse (neutralisation d’une parcelle d’essais de maïs OGM dont du maïs…..BT11….à Menville-31- en juillet 2004) qui a valu de lourdes condamnations et dommage et intérêts à 8 faucheurs volontaires (parmi 1000 faucheurs !) dont 4 mois de prison ferme à José Bové. Il est convoqué pour cette raison le lundi 12 novembre à Millau devant le juge d'application des peines.
3) Syngenta, au Brésil est au centre d’une actualité d'une autre nature. Dans l'état du Parana, un assassinat vient d'être commis.
Syngenta et milices privées au Brésil
Le dimanche 21 octobre, un « champ expérimental » de la multinationale Syngenta, situé à Santa Teresa Oeste a été occupé par près de 150 paysans de « Vía Campesina ». Une milice armée les a alors attaqués. Un membre de la Via Campesina, a été assassiné de deux balles dans la poitrine. Six autres travailleurs ruraux ont été grièvement blessés.
Ce champ expérimental avait déjà été occupé par des familles paysannes en mars 2006 pour dénoncer devant les autorités publiques et la société civile la production illégale de la part de Syngenta de graines de soja et de maïs génétiquement modifiées dans la région.
Pour le Mouvement des Sans Terre et Via Campesina, l'occupation du champ expérimental est une dénonciation de l'impunité dans laquelle opèrent les multinationales de l'agrobusiness, envahissant des zones naturelles uniques comme le Parc d’Iguaçu, avec des transgéniques et l'usage intensif d'agrotoxiques.
La proposition de Via Campesina, dès le début de l'occupation, a été de transformer le champ contaminé de Syngenta en un centre de recherche et de production de semences agro-écologiques, avec des variétés paysannes, accessible à tous et sans brevets.
En fonction de cela, en novembre 2006, le gouverneur de l'État du Paraná, Roberto Requiao, prit un décret pour dégager la zone du champ de Syngenta et établir un Centre de Référence en Agro-écologie. Syngenta se retrancha derrière le justice de l'État -dominée par les grands propriétaires - et obtint plus tard une suspension provisoire du décret et le droit de réintégrer la zone.
Face à une décision judiciaire d'évacuation et dans un climat de menaces et de violence de la part de gardiens et de gardes de sécurité contractés par l'entreprise Syngenta, les 70 familles qui occupaient, décidèrent d'abandonner les lieux en juillet 2007, et de se transférer à l'asentamiento (occupation de terre légalisée) voisin Olga Benario, dans l'attente de la solution définitive.
En octobre, il revinrent occuper le domaine - évidemment sans armes- pour reprendre leurs activités en faveur des semences créoles et de l'agro-écologie, comme une mesure de pression pour une résolution légale du conflit. C'est à ce moment-là qu'ils furent sauvagement attaqués avec des armes à feu par l'entreprise de sécurité NF contractée par Syngenta
« Syngenta : milices privées et assassinats au Brésil » – Silvia Ribero – 31 octobre 2007 – La Jordana
Mais au delà de ces évènements tragiques qui en disent long sur le cynisme des multinationales de l'agro-business, l'identité même des protagonistes est hautement symbolique : d'un côté des paysans du Mouvement des Sans Terre, qui sont parmi les plus démunis de la planète et qui se battent pour leur souveraineté alimentaire ; de l'autre côté une multinationale de l'agro-business toute puissante qui veut, avec quelques autres, assurer le contrôle de l'alimentation mondiale en s'appropriant l'un des biens communs de l'humanité les plus précieux que sont les semences. Il est d'ailleurs symptomatique que, l'expropriation de Syngenta devait permettre d'établir un centre de référence en Agro-écologie destiné notamment à la production de semences accessibles à tous et sans brevets.
Et les OGM dans tout cela ? Grâce au brevet sur le vivant, ils donnent aux multinationales un droit de propriété exorbitant sur les semences. De plus, ils sont devenus à la fois la caution et le fer de lance d'une agriculture toujours plus productiviste avec son cortège de pollutions, d'appauvrissement des sols... et de disparition des paysans. Ainsi, quand ils ne contribuent pas à les tuer directement, les OGM sont une véritable arme de guerre contre les paysans.

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mercredi 7 novembre 2007

Résultat décevant de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" du 23 octobre 2007

Résultat décevant de l'opération

Le deuxième appel à l'initiative de l'Alliance pour la Planète pour "l'extinction des feux" de 19h55 à 20h le 23 octobre 2007 présente un résultat moins bon que le précédent de février 2007.

Souvenez-vous, le 23 octobre 2007 de 19H55 à 20H, l'Alliance pour la Planète, un collectif d'associations environnementales, appelait les Français et même les Européens à un geste symbolique : éteindre les lumières pour montrer la mobilisation des citoyens contre le réchauffement climatique à la veille de la table ronde finale du Grenelle de l'environnement.

RTE, le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité en France a pu mesurer l'impact de la mobilisation : "à 19h55, la consommation d’électricité en France s’élevait à 70 000 MW (Mégawatt = un million de Watts). RTE a observé une baisse de la consommation d’électricité d’environ 600 MW, soit une diminution de 0,9% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation de 10 millions d’ampoules de 60 Watts" selon un communiqué publié le 23 octobre.
Lors du premier appel identique de l'Alliance pour la Planète, le 1er février 2007, RTE avait alors enregistré une "chute brutale de la consommation d'électricité d'environ 800 MW, soit une baisse de plus de 1% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation d'une ville comme Marseille."
L'appel du 23 octobre, bien que davantage relayé par les médias et suivi symboliquement par des collectivités et des institutions comme L'Hôtel de Matignon - la résidence officielle du Premier ministre François Fillon - présente donc un résultat mitigé voire décevant.
A ce titre, il est étonnant de constater l'absence de communication sur ces résultats de la part de l'Alliance pour la Planète, notamment sur le site officiel de l'opération.

Au niveau technique, RTE avait anticipé l'opération en "prévoyant la disponibilité des centrales hydroélectriques permettant de réagir immédiatement à la décroissance de la consommation observée à partir de 19h55, et à sa remontée dès 20h00. Par ailleurs, l’ajustement entre la production et la consommation d’électricité en France a bénéficié de la solidarité des autres gestionnaires de réseau européens grâce aux interconnexions, qui relient la France à ses voisins" selon son communiqué.

Alors que l'on pouvait espérer une mobilisation encore plus forte des Français à un moment majeur de la politique environnementale française, le résultat de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" passé sous silence reste finalement assez décevant.
Peut-être faut il y voir les limites mêmes de cette opération, uniquement symbolique, pas forcèment convaincante dans son efficacité et qui peut même être contre-productive en faisant croire qu'il suffit de rester dans le noir 5 minutes pour "sauver la planète".


Publié par Unknown à 17:58 Aucun commentaire:
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