Le deuxième appel à l'initiative de l'Alliance pour la Planète pour "l'extinction des feux" de 19h55 à 20h le 23 octobre 2007 présente un résultat moins bon que le précédent de février 2007.
Souvenez-vous, le 23 octobre 2007 de 19H55 à 20H, l'Alliance pour la Planète, un collectif d'associations environnementales, appelait les Français et même les Européens à un geste symbolique : éteindre les lumières pour montrer la mobilisation des citoyens contre le réchauffement climatique à la veille de la table ronde finale du Grenelle de l'environnement.
RTE, le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité en France a pu mesurer l'impact de la mobilisation : "à 19h55, la consommation d’électricité en France s’élevait à 70 000 MW (Mégawatt = un million de Watts). RTE a observé une baisse de la consommation d’électricité d’environ 600 MW, soit une diminution de 0,9% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation de 10 millions d’ampoules de 60 Watts" selon un communiqué publié le 23 octobre.
Lors du premier appel identique de l'Alliance pour la Planète, le 1er février 2007, RTE avait alors enregistré une "chute brutale de la consommation d'électricité d'environ 800 MW, soit une baisse de plus de 1% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation d'une ville comme Marseille."
L'appel du 23 octobre, bien que davantage relayé par les médias et suivi symboliquement par des collectivités et des institutions comme L'Hôtel de Matignon - la résidence officielle du Premier ministre François Fillon - présente donc un résultat mitigé voire décevant.
A ce titre, il est étonnant de constater l'absence de communication sur ces résultats de la part de l'Alliance pour la Planète, notamment sur le site officiel de l'opération.
Au niveau technique, RTE avait anticipé l'opération en "prévoyant la disponibilité des centrales hydroélectriques permettant de réagir immédiatement à la décroissance de la consommation observée à partir de 19h55, et à sa remontée dès 20h00. Par ailleurs, l’ajustement entre la production et la consommation d’électricité en France a bénéficié de la solidarité des autres gestionnaires de réseau européens grâce aux interconnexions, qui relient la France à ses voisins" selon son communiqué.
Alors que l'on pouvait espérer une mobilisation encore plus forte des Français à un moment majeur de la politique environnementale française, le résultat de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" passé sous silence reste finalement assez décevant.
Peut-être faut il y voir les limites mêmes de cette opération, uniquement symbolique, pas forcèment convaincante dans son efficacité et qui peut même être contre-productive en faisant croire qu'il suffit de rester dans le noir 5 minutes pour "sauver la planète".
Souvenez-vous, le 23 octobre 2007 de 19H55 à 20H, l'Alliance pour la Planète, un collectif d'associations environnementales, appelait les Français et même les Européens à un geste symbolique : éteindre les lumières pour montrer la mobilisation des citoyens contre le réchauffement climatique à la veille de la table ronde finale du Grenelle de l'environnement.
RTE, le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité en France a pu mesurer l'impact de la mobilisation : "à 19h55, la consommation d’électricité en France s’élevait à 70 000 MW (Mégawatt = un million de Watts). RTE a observé une baisse de la consommation d’électricité d’environ 600 MW, soit une diminution de 0,9% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation de 10 millions d’ampoules de 60 Watts" selon un communiqué publié le 23 octobre.
Lors du premier appel identique de l'Alliance pour la Planète, le 1er février 2007, RTE avait alors enregistré une "chute brutale de la consommation d'électricité d'environ 800 MW, soit une baisse de plus de 1% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation d'une ville comme Marseille."
L'appel du 23 octobre, bien que davantage relayé par les médias et suivi symboliquement par des collectivités et des institutions comme L'Hôtel de Matignon - la résidence officielle du Premier ministre François Fillon - présente donc un résultat mitigé voire décevant.
A ce titre, il est étonnant de constater l'absence de communication sur ces résultats de la part de l'Alliance pour la Planète, notamment sur le site officiel de l'opération.
Au niveau technique, RTE avait anticipé l'opération en "prévoyant la disponibilité des centrales hydroélectriques permettant de réagir immédiatement à la décroissance de la consommation observée à partir de 19h55, et à sa remontée dès 20h00. Par ailleurs, l’ajustement entre la production et la consommation d’électricité en France a bénéficié de la solidarité des autres gestionnaires de réseau européens grâce aux interconnexions, qui relient la France à ses voisins" selon son communiqué.
Alors que l'on pouvait espérer une mobilisation encore plus forte des Français à un moment majeur de la politique environnementale française, le résultat de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" passé sous silence reste finalement assez décevant.
Peut-être faut il y voir les limites mêmes de cette opération, uniquement symbolique, pas forcèment convaincante dans son efficacité et qui peut même être contre-productive en faisant croire qu'il suffit de rester dans le noir 5 minutes pour "sauver la planète".
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