L’animateur du Pacte écologique Nicolas Hulot a estimé mardi soir à Lille que les candidatures de José Bové et Dominique Voynet étaient "salutaires" pour l’écologie mais a réaffirmé sa "neutralité" vis-à-vis des hommes politiques.
"La candidature de José Bové et la candidature de Dominique Voynet sont salutaires en ce sens. Parce que sur un certain nombre d’enjeux je ne partage pas tout avec eux, mais sur certaines choses essentielles, ils se posent les bonnes questions", a déclaré à la presse M. Hulot, après une conférence à l’Institut d’études politiques de Lille.
"On ne peut pas toujours esquiver les questions. Notamment il y a quatre sujets sur lesquels on aurait intérêt à se poser des questions", a-t-il poursuivi, énumérant les organismes génétiquement modifiés (OGM), le réacteur nucléaire EPR, "les incinérateurs" et "la politique de transport, notamment en matière autoroutière", appelant à "quatre moratoires" dans ces matières.
Nicolas Hulot a cependant réaffirmé son indépendance vis-à-vis des partis politiques. Interrogé sur un éventuel soutien à un candidat au premier tour, il a répondu que "ce serait contraire à toute (sa) démarche".
"Si jamais demain je soutenais quelqu’un, à ce moment-là ma démarche deviendrait partisane dans l’esprit des gens, et elle perdrait sa capacité à mobiliser l’ensemble de la société", a-t-il expliqué.
Si après l’élection le futur président de la République ne créait pas de grand ministère du développement durable, "alors là je considérerais pour le coup qu’il y a une forme de trahison", a-t-il ensuite prévenu.
"On n’en est pas là. Mais à ce moment-là ça me libérerait moi de toutes mes lignes de conduite que je me suis imposées jusqu’ici. Quelle forme cela pourrait prendre, on verra à ce moment-là", a affirmé M. Hulot.
"La candidature de José Bové et la candidature de Dominique Voynet sont salutaires en ce sens. Parce que sur un certain nombre d’enjeux je ne partage pas tout avec eux, mais sur certaines choses essentielles, ils se posent les bonnes questions", a déclaré à la presse M. Hulot, après une conférence à l’Institut d’études politiques de Lille.
"On ne peut pas toujours esquiver les questions. Notamment il y a quatre sujets sur lesquels on aurait intérêt à se poser des questions", a-t-il poursuivi, énumérant les organismes génétiquement modifiés (OGM), le réacteur nucléaire EPR, "les incinérateurs" et "la politique de transport, notamment en matière autoroutière", appelant à "quatre moratoires" dans ces matières.
Nicolas Hulot a cependant réaffirmé son indépendance vis-à-vis des partis politiques. Interrogé sur un éventuel soutien à un candidat au premier tour, il a répondu que "ce serait contraire à toute (sa) démarche".
"Si jamais demain je soutenais quelqu’un, à ce moment-là ma démarche deviendrait partisane dans l’esprit des gens, et elle perdrait sa capacité à mobiliser l’ensemble de la société", a-t-il expliqué.
Si après l’élection le futur président de la République ne créait pas de grand ministère du développement durable, "alors là je considérerais pour le coup qu’il y a une forme de trahison", a-t-il ensuite prévenu.
"On n’en est pas là. Mais à ce moment-là ça me libérerait moi de toutes mes lignes de conduite que je me suis imposées jusqu’ici. Quelle forme cela pourrait prendre, on verra à ce moment-là", a affirmé M. Hulot.
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