Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde!

Citation de Gandhi! Nous avons tous en nous le "pouvoir" de changer les choses, faut il encore en etre conscient!


mercredi 19 décembre 2007

Pensées de Terriens, Nicolas Hulot


Pensées de Terriens, Nicolas Hulot
envoyé par yannaki


Que feriez-vous pour l'environnement si vous aviez une baguette magique entre les mains ? Si le journaliste Nicolas Hulot était la fée Ecologie, il créerait une organisation mondiale de l'environnement.
Entretien : février 2007
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Libellés : changement climatique, consommation, écologie, environnement, espèces menacées, extinction, hulot, planete, terre et humaniste, vidéo

mardi 18 décembre 2007

Le harcèlement contre l'Association Kokopelli se poursuit: la "Justice" saisit le compte bancaire personnel de Dominique Guillet!

Pour mémoire, lors du procès en appel intenté par le GNIS et la FNPSP contre Kokopelli, nous avions été condamnés en Cour d'Appel de Nîmes à des amendes d'un montant total de 17 767 euros. Nous nous étions pourvus en Cour de Cassation sous les 48 heures, ce qui suspend le paiement de la condamnation. La Cour d'Appel de Nîmes n'a pas tenu compte de notre pourvoi en Cassation et a demandé au Trésor Public de recouvrer le montant des pénalités auprès du président de l'Association Kokopelli, Dominique Guillet.

Devant son refus de payer une telle somme, le Trésor Public a tout simplement bloqué le compte bancaire personnel de Dominique Guillet, début décembre à Aubenas (pour la Saint Nicolas!) et a sommé ce dernier de payer la somme de 17 767 euros. A ce jour, 2 200 euros ont déjà été saisis sur son compte personnel.

Cette procédure est totalement illégale et nous avons demandé à nos avocats d'intervenir auprès de la Trésorerie de Nîmes.

Le grand cirque continue: alors que certains catalogues de semences Français distribuent des variétés potagères en toute illégalité, alors que des centaines de supermarchés vendent à l'automne, en toute illégalité, des tomates et des courges de variétés strictement réservées à "l'usage amateur", la Justice Française a décidé de harceler le président de l'Association Kokopelli.

Au vu des bouleversements climatiques planétaires et du scandale sanitaire et environnemental (dû à des pesticides considérés inoffensifs pendant très longtemps par l'agronomie à la solde de la chimie!) prévalent dans les îles productrices de bananes, l'agriculture française dans la déroute pourrait peut-être se recycler dans la culture de ce fruit tropical et faire de la France une république bananière. Les fondements "éthiques" d'un tel système sont déjà posés.

Idée de Cadeau Semences pour les Fêtes à 22 euros

Certains amis de Kokopelli ont émis le souhait que nous puissions proposer un cadeau fertile moins onéreux que la Promotion Kokopelli avec l'ouvrage à 75 euros. Nous proposons donc un lot de 12 sachets de semences bios à offrir à vos amis et parents, pour les Fêtes de fin d'année, pour un montant de 22 euros, soit 27 euros en collissimo suivi (d'une valeur réelle de 45 euros).

Ces 12 sachets présentent une diversité de variétés adaptées à tout jardin familial:

- Côte de bette jaune
- Tomate Orange Queen
- Concombre Sweet Marketmore
- Tomate Rose de Berne
- Tournesol Lying's California
- Laitue Reine des Glaces
- Melon Petit Gris de Rennes
- Piment doux Apple
- Tomate verte Evergreen
- Carotte Nantaise
- Potimarron Rouge
- Amaranthe Intense Purple

Source: Kokopelli
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Libellés : bio, business, kokopelli, malbouffe, ogm, polemique, politique, scandale

Consommation d’électricité, records d’hiver, à quel prix ?

istock_000001077676xsmall.jpgLe froid est mis en cause cette semaine par les divers communiqués émanant d’électriciens de tous pays : France, Espagne, Algérie, Italie, Hongrie… Lundi à 17h déjà, RTE le Réseau Français de distribution prévoyait pour le 18 dec une montée en puissance dans un communiqué : 87900 MW étaient prévus. Le record est tombé plus tôt que prévu, hier soir avec une consommation instantanée de 88960 MW à 19h.

Le débat sur le nucléaire n’est pas encore clos que la sombre vérité se révèle peu à peu : la promotion par EDF du chauffage électrique justifie ainsi la poursuite d’un programme de production en surcapacité chronique. Les partisans de cette source d’énergie dont on ne connait pas encore le cout réel (les déchets sont pris en charge par l’état français) argumentaient jusqu’alors que cette surcapacité permet à la France d’exporter : c’est en partie vrai, mais la réalité des grands froids, telle qu’elle est décrite par le communiqué publié aujourd’hui par RTE, met en évidence une autre version des faits.

Hier à 19h, la production française d’électricité s’exportait vers l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie et la Belgique à hauteur de 4%. Et au même moment, EDF importait du courant d’Allemagne, où l ‘on mise gros sur les énergies alternatives, et de Suisse. Et pourtant en Allemagne les températures n’étaient certainement pas plus clémentes : les vagues de froid, comme les nuages de chernobyl, ne connaissent pas les frontières alsaciennes… Quoiqu’il en soit, le mois de décembre n’est pas le plus propice aux économies d’énergies : outre le froid, il faut aussi compter avec les illuminations de Noël…

Source: ecolopop.info

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Libellés : consommation, energie, nucleaire

lundi 17 décembre 2007

Non-assistance à humanité en danger

Les peuples de la Terre peuvent aujourd'hui accuser les gouvernants participants à la conférence de Bali , en fait, plus précisément ceux qui ont délibérément torpillé tout accord permettant de prendre date,sur des bases chiffrées , en vue d'un accord à Copenhague en 2009 prenant la suite de l'accord de Kyoto.
Ce qui vient de se passer apparaîtra très certainement dans les années qui viennent comme une preuve supplémentaire de l'égoïsme et de la cécité de ceux qui ont décidé de l'avenir du monde en fonction de leurs intérêts propres et immédiats.
En effet, les dernières conclusions du GIEC, qui pour la première fois parlent d'irréversibilité, les constatations d'ordre scientifique sur l'évolution du Groenland ou de l'Arctique, l'accumulation des preuves du changement climatique et du risque qu'il fait courir à l'humanité, permettant aujourd'hui de parler en ce qui concerne cette question d'application du principe de prévention et même plus du principe de précaution, les messages de détresse lancés par les populations de Papouasie et d'autres iles qui constituent les premiers réfugiés climatiques et qui ne peuvent déjà plus se nourrir normalement n'auraient pas dû laisser le moindre choix aux responsables réunis à Bali. Or, malgré les efforts du secrétaire général de l'ONU, malgré la position unitaire et ferme de l'Europe, cette réunion a accouché d'une demie souris.
La seule avancée réelle concerne l'avancée du projet Reed dont l'objectif est de financer les pays du Sud pour qu'ils conservent leurs forêts ou reboisent .Il faut rappeler que la déforestation représente 27 % du total des émissions de CO2, soit plus que le transport et que la valeur de la forêt n'est pas seulement d'ordre écologique entame de séquestration de carbone mais également le lieu majeur de la biodiversité est un lieu de vie essentielle. La banque mondiale a consacré 208 millions d'euros à des projets pilote de surveillance ce qui est loin des 5 milliards de dollars auquel Nicolas Stern évaluait les moyens nécessaires à mettre en place.
Une seconde avancée , plus modeste, consiste en la mise en place d'un fonds d'adaptation, sous la tutelle du fonds mondial pour l'environnement, destiné à financer des transferts de technologie.
Pour le reste, l'obstruction américaine a plombé tout accord ce qui conduit à s'interroger sur le point de savoir qui gouverne vraiment le monde et quelles solutions on pourrait proposer pour mettre un terme au crime de non-assistance à humanité en danger.
Le blocage de George Bush sur le sujet du climat, contraire à la position de la Cour Suprême, mais qui trouve bien évidemment sa source dans la volonté de certaines sociétés pétrolières est un point central. Rappelons qu'Exxon a financé depuis des années le lobby de "la machine à nier", instrumentalisant des centaines de centres de recherche et d'association plus ou moins bidons dont l'objectif était identique : faire du changement climatique une hypothèse et non un fait.
La proposition d'Al Gore de conclure un accord en laissant de côté les États-Unis avec comme objectif probable de stigmatiser cette attitude inadmissible mais ne permettait pas de faire réellement avancer la position internationale. En effet, les États-Unis ne sont pas seuls, malheureusement. Le Canada et l'Australie soutiennent une position très proche, pour des raisons d'intérêt économique immédiat cependant que les pays pétroliers et leurs alliés traditionnels ont toujours pris la position la plus favorable à l'or noir. Or, si l'on se place au niveau des résultats concrets, un accord a certes été trouvé mais sur la base de la position la plus faible c'est-à-dire celle qui ne contient aucun engagement précis. Lorsqu'on en est en effet à refuser de faire figurer les conclusions du GIEC autrement qu'en note de bas de page, pour être certain qu'aucun engagement concernant une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 pour les pays industrialisés et de 50 % pour le monde entier en 2050 ne soient pris, il est clair que l'on est en présence d'un déni de réalité voire d'un cynisme poussé à l'extrême qui conduit a accepter, de mettre en péril ses propres enfants pour être certain de pouvoir soi-même accroître encore son propre confort.

Ce comportement est la négation même du politique dont la fonction, si elle existe, consiste précisément à organiser la vie de la cité pour lui permettre la pérennité. Cela signifie que la politique, au niveau international n'a strictement plus aucun sens, en ce qui concerne au moins un des périls majeurs qui menacent l'humanité. Cela signifie que les représentants des terriens, élus ou autoproclamés pour certains, font des choix qui s'inscrivent délibérément à l'encontre des intérêts premiers des populations qu'ils sont censés représentés. Cela signifie par conséquent que la représentation actuelle de la société internationale ne peut plus prétendre représenter les intérêts des femmes et des hommes présents et à venir, mais s'est soumise à d'autres maîtres du monde dont on se pose parfois la question de savoir s'ils ont encore conscience d'être des humains.
Dès lors c'est bien la question de la gouvernance mondiale lorsqu'il s'agit de questions planétaires qui intéressent tous les humains comme la question climatique qui est en cause. La faiblesse du conseil de sécurité de l'ONU est difficilement supportable lorsqu'il s'agit de guerre et de massacres impliquant des milliers, voire des centaines de milliers de personnes. Mais, elle ne l'est plus du tout lorsqu'il s'agit de la survie de l'humanité dans son ensemble. Cela signifie
donc que c'est à la société civile de prendre son destin en main puisque ses responsables politiques ne sont pas capables de le faire pour elle.. Ce sont aux milliers d'associations de défense de l'environnement, de développement, de consommateurs, voire aux syndicats professionnels et au monde économique et financier dans la partie qui est demanderesse à une véritable révolution pour permettre la réorientation de l'économie, de s'organiser pour imposer le changement qui nous est refusé.
Nous avons l'ardente obligation de refuser l'attitude suicidaire que quelques dirigeants ont décidé d'adopter. A la non assistance à humanité en danger, nous devons répondre par la mobilisation de toutes les consciences et les volontés humaines..

la tribune de Corinne Lepage ce matin sur France Culture.

Merci à Bertrand des free(wo)mens pour la retranscription du texte
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Libellés : bali, changement climatique, climat, CO², deforestation, environnement, humanité, lobbies, principe de précaution, Protocole de Kyoto

mardi 11 décembre 2007

José Bové échappe à la prison et annonce une grève de la faim contre les OGM

MILLAU (Source vérifiée)
José Bové a échappé lundi à la prison, obtenant la transformation en jours-amende de sa condamnation à 4 mois de prison ferme pour un arrachage de maïs transgénique, mais a ausitôt annoncé une grève de la faim collective pour dénoncer "un simulacre de décret" sur les OGM.

A l'issue d'une audience contradictoire au tribunal de grande instance de Millau (Aveyron), avec ses avocats, le procureur et le juge d'application des peines, le leader altermondialiste a qualifié de "bonne nouvelle" l'aménagement de sa condamnation à 4 mois de prison ferme en jours-amende, dont le montant et le nombre de jours seront connus le 17 décembre.

Il avait été condamné en décembre 2005 par la cour d'appel de Toulouse pour un arrachage de plants de maïs transgénique à Menville (Haute-Garonne) un an plus tôt.

L'ancien candidat à l'élection présidentielle s'est toutefois dit "en colère" face à ce qu'il a qualifié de "trahison". "Les jours-amende, c'est le moins important (...). Aujourd'hui, ce qui est grave, c'est que le gouvernement a pris la décision d'aller à l'encontre de ce qui avait été dit au Grenelle de l'environnement, de ce qui avait été dit par le président de la République, et à l'Assemblée nationale, par Jean-Louis Borloo", le ministre de l'Ecologie, a déclaré José Bové à sa sortie du tribunal.

L'ancien porte-parole de la Confédération paysanne a déchiré, sous les applaudissements de quelque 70 sympathisants, une copie du décret publié jeudi, suspendant jusqu'au 9 février la vente et l'utilisation du maïs MON 810, le seul OGM cultivé en France.

Il a qualifié cette suspension de "complètement inacceptable, à moins de nous prendre pour des imbéciles". "Tout le monde sait que l'on ne cultive pas du maïs en hiver et décréter par la loi le gel en hiver, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde et ça, on ne peut l'accepter!", s'est-il exclamé.

"Nous avons pris une décision collective d'entamer à partir du 3 janvier 2008 une grève de la faim à durée indéterminée (...) pour mettre en place un moratoire sur les OGM, pour que le gouvernement respecte la parole donnée devant l'Assemblée nationale et pour défendre le droit et la liberté de consommer sans OGM", a-t-il poursuivi sur les marches du palais de justice.

Dix à quinze personnes, des Faucheurs volontaires, de simples citoyens et un maire, devraient participer à cette action à Paris "devant les députés, les sénateurs, devant l'ensemble du gouvernement et devant le chef de l'Etat".

Ces militants, qui avaient déjà envisagé une grève de la faim en novembre si un moratoire n'était pas décidé lors du Grenelle de l'environnement, entendent ainsi protester contre la "reculade du gouvernement", selon M. Bové, bien décidé à obtenir "la clause de sauvegarde permettant à l'Etat de suspendre au niveau européen l'utilisation des OGM".

"Quand la parole publique est bafouée, les citoyens doivent agir. Il faut que l'année 2008 soit une année sans OGM, que le moratoire soit effectif", a insisté José Bové, devant le tribunal où étaient accrochées de chaque côté de l'entrée des banderoles "Faucheurs volontaires d'OGM" et "Moratoire pour les OGM = amnistie pour les faucheurs".

"L'aménagement prévu aujourd'hui va permettre que le combat continue", a souligné le leader altermondialsite, agriculteur du Larzac, avant d'ajouter: "on sera plus efficace dans la rue en faisant une grève de la faim que derrière les barreaux"
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Libellés : Altermondialiste, faucheurs volontaires, grenelle, greve de la faim, José BOVE, ogm, politique

jeudi 6 décembre 2007

L'Alliance pour la planète suspend sa participation au Grenelle tant que le dialogue à « cinq » n'est pas rétabli.

Paris, France — Le 06/12/07. Suite à la remise en cause par le gouvernement de la décision du Grenelle d'activer au niveau européen la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810, décision sur laquelle s'étaient pourtant engagés le président de la République, le ministre d'Etat et la secrétaire d'Etat, les associations de l'Alliance pour la planète suspendent officiellement leur participation au processus de suivi du Grenelle tant que le dispositif de suivi à cinq collèges n'est pas rétabli.

L'Alliance demande au Ministre d'Etat Jean-Louis Borloo d'organiser en urgence une réunion du groupe de contact inter collèges et de stopper un processus opaque et unilatéral qui sape les résultats du Grenelle. Pour rappel, le président de la République lui-même s'était engagé lors de son discours de clôture du Grenelle sur la poursuite de ce qu'il appelait « le dialogue à cinq » : « Le Grenelle n'est pas une fin, c'est un commencement. Et nous allons confier « aux cinq » le suivi de ce qui a été décidé en commun ».

« Déchets, forêts, publicité, éco-pastille, OGM… les premières mesures de suivi et de mise en œuvre du Grenelle conduisent à une remise en cause une à une des décisions prises il y a moins de 6 semaines. Ce résultat est évidemment lié au processus unilatéral choisi à ce stade par le gouvernement » déclare Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace et porte-parole de l'Alliance pour la planète.

Ces dernières semaines, la plupart des participants au Grenelle ont demandé avec force et insistance au gouvernement d'associer des représentants des différents collèges à la phase de suivi, conformément aux étapes précédentes du Grenelle et aux assurances formelles données par le président de la République. En vain !

« L'Alliance demande au président de la République et au ministre d'Etat de remettre en marche la dynamique de travail collective et ainsi de restaurer la confiance » ajoute Yannick Jadot.

source: greenpeace.fr
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Festival du film écologique : le jury lycéen manipulé

Lors du dernier Festival international du Film Écologique qui s’est tenu à Bourges en octobre dernier, l’intervention d’un collaborateur du Maire de Bourges a réorienté le choix du jury composé de jeunes lycéens. OGM, Enjeu planétaire de Catherine Berthillier n’a pas eu l’heur de plaire aux organisateurs. Le sujet abordé était sans doute un peu trop sulfureux. Une grossière manipulation qui prouve combien à Bourges on se moque des jeunes, du cinéma ... et de l’écologie !


Festival du film écologique : le jury lycéen manipulé
OGM, Enjeu planétaire, un film qui dérange

Le Festival international du Film Écologique, troisième du nom, s’est tenu cette année à Bourges du 04 au 07 octobre 2007. Organisé par « l’agence culturelle » de Bourges, à l’initiative du maire et ancien ministre Serge Lepeltier, il mettait en lice une trentaine de productions – documentaires, reportages et fictions – sous la présidence d’Allain Bougrain-Dubourg, célèbre animateur de télé et protecteur des petits oiseaux.

En réalité, il y avait au sein du festival deux jurys. Un jury de professionnels, et un « jury de jeunes », composé de neufs lycéens et lycéennes, scolarisé(e)s à Bourges et à Vierzon.

À la suite d’un visionnage marathon (voir une trentaine de film en trois jours en prenant des notes pour justifier des choix n’est pas de tout repos), les jeunes ont retenu le film de Catherine Berthillier, OGM, Enjeu planétaire. Mais, apparemment, ce choix s’avérait délicat pour les organisateurs du festival. Les motifs de cet embarras se laissent deviner à la lecture de la fiche de présentation du film : « Les premières cultures d’OGM sont apparues en 1994. peut-on y lire. Elles se sont depuis largement répandues aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique Latine. L’Europe en revanche fit de la résistance, tant au niveau des institutions que des opinions publiques. Alors, combat d’arrière-garde des passéistes contre les novateurs ? Ou bien, politique du fait accompli par les firmes de biotechnologies profitant du vide juridique et de la carence des Etats à se saisir du problème ? Une chose est sûre : aucun principe de précaution ne semble avoir guidé jusqu’ici la mise en culture de produits faisant pourtant franchir de façon irréversible la barrière des espèces, avec des conséquences inconnues pour l’environnement naturel comme pour la santé humaine. »

Pas « politiquement correct », en raison surtout des questions qu’il pose sur le rôle des U.S.A. dans la promotion, la fabrication et la diffusion des semences OGM, mais très bien réalisé, et traitant d’un sujet qui « interpelle », le film de Catherine Berthillier a séduit le jury des jeunes cinéphiles.

Pour sortir d’une situation qui risquait d’irriter le petit roi de Bourges, à quelques encablures du Grenelle de l’environnement et alors que Sarkozy, à peu près à la même période, s’employait à faire les yeux doux à l’Oncle Sam, Michel Pobeau est donc intervenu pendant les délibérations pour réorienter le choix des jeunes.

Très finement. D’abord il les a rassurés en leur confirmant qu’ils avaient fait un très bon choix. Ce film était assurément bon, très bon, si bon que le jury professionnel lui-même avait jeté son dévolu dessus ! Justement, il aurait été dommage de récompenser deux fois le même film, et d’oublier d’autres oeuvres qui pouvaient aussi retenir l’attention pour leurs qualités. Il a donc été demandé aux jeunes, naïfs, de sélectionner le second film sur la liste de leur choix, attendu que le premier se trouverait déjà sur le podium.

Vint la cérémonie de proclamation des résultats au cours de laquelle OGM, enjeu planétaire ne reçut ... aucun prix.

Catherine Berthillier a perdu l’occasion de voir son travail et celui de son équipe récompensé, pour des motifs qui, à l’évidence, ne relèvent en aucune manière de l’art cinématographique.

Les lycéen(ne)s jurèrent quant à eux, mais un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus.

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8 décembre, Journée mondiale du climat

Du local au global,
agissons contre le changement climatique !



- 30% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, sans nucléaire, c’est possible !

Le changement climatique fait peser de nombreux risques sur notre planète :

° Multiplication des catastrophes climatiques (canicule, inondations, tempêtes…) ;
° Montée des eaux qui menace de disparition certains territoires et provoquera l’exode des milliers de « réfugiés climatiques » ;
°
Menace sur la faune et la flore et multiplication des catastrophes alimentaires et sanitaires

Les fausses solutions que sont l’énergie nucléaire (polluante, dangereuse et proliférante) ou les agrocarburants et les mauvaises orientations comme le « tout autoroute » sont destinées à soutenir un modèle de développement dévastateur. Elles détournent des financements qui devraient être affectés à la promotion des économies d’énergie, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables !

Du 3 au 15 décembre se tiendra à Bali la 13
e conférence internationale des Nations unies sur le changement climatique, pour préparer la suite du protocole de Kyoto.
Au même moment, la France dévoilera le projet de loi issu du Grenelle de l’Environnement.

Pour une véritable justice climatique1, les pays riches doivent s’engager à réduire de 30% leurs émissions de gaz à effet de serre, sans nucléaire, d’ici 2020.


Le 8 décembre, pour la « Journée mondiale du climat », rejoignez les évènements partout en France pour exiger que les promesses politiques soient enfin tenues !

De Grenelle à Bali,
agissons contre le changement climatique !
1 - Réclamer la « justice climatique », c’est exiger des pays du Nord, émetteurs de gaz à effet de serre, la reconnaissance d’une dette environnementale envers le Sud, qui pourrait par exemple être soldée par le financement des énergies renouvelables au Sud.

Connaitre les Actions pres de chez vous
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Libellés : action, changement climatique, climat, écologie, environnement, greenpeace, rechauffement, sobriéte heureuse, terre et humaniste

mercredi 5 décembre 2007

Le téléphone mobile favoriserait les tumeurs cérébrales

Le téléphone mobile favoriserait les tumeurs cérébrales

L'utilisation du téléphone mobile est néfaste pour la santé, et pas seulement au volant. Une analyse portant sur dix-huit études conclut qu'au-delà de dix ans d'utilisation d'un cellulaire, le risque de développer une tumeur cérébrale maligne - le gliome - du côté où l'appareil est porté à l'oreille serait multiplié par deux. Cette affection touche chaque année environ 6 personnes sur 100 000. Pour les atteintes du nerf acoustique - le neurome -, le risque serait deux fois
et demi plus élevé, dans ces mêmes conditions.
Publiée en ligne par la revue Occupational and Environmental Medecine (OEM), cette analyse, conduite par les Suédois Lennart Hardell (université d'Orebro) et Kjell Hansson (université d'Umea), contredit une étude rendue publique en septembre en Grande-Bretagne, selon laquelle "il n'a pas été montré que les mobiles étaient associés à des effets biologiques ou délétères".

Mais Lawrie Challis, qui a dirigé l'étude britannique, admet, rapporte le quotidien The Independent, qu'en raison du faible nombre de patients ayant utilisé un téléphone mobile depuis plus de dix ans, "il n'est pas possible à ce stade d'écarter la possibilité que des cancers puissent apparaître dans les prochaines années". L'incertitude liée au temps de latence entre l'exposition aux champs électromagnétiques et le développement éventuel d'une tumeur reste l'un des principaux obstacles dans la conduite d'études épidémiologiques "conclusives".

"GROS CONSOMMATEURS"

En France, où la téléphonie mobile a pris son essor à partir de 1992 et où l'on dénombre désormais plus de 52 millions d'abonnés, l'étude la plus récente, publiée en septembre dans la Revue d'épidémiologie et de santé publique, souffre des mêmes limitations. Elle porte sur des
patients atteints de tumeurs cérébrales entre 2001 et 2003.

"L'usage régulier du téléphone mobile n'est pas lié à une augmentation du risque de neurinomes, de méningiomes ou de gliomes, conclut-elle.
Bien que ces résultats ne soient pas significatifs, il semble toutefois exister une tendance générale à une augmentation du risque de gliome chez les plus "gros consommateurs" de téléphonie mobile : utilisateurs de longue durée, au temps de communication élevé et ayant utilisé un plus grand nombre de téléphones."

La puissance statistique de l'étude française étant insuffisante pour trancher, les auteurs renvoient à l'étude internationale Interphone, lancée en 1999. Elisabeth Cardis, qui coordonne Interphone au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), à Lyon, n'est pas
surprise par les résultats de l'étude de Lennart Hardell et Kjell Hansson. "Ils s'appuient sur plusieurs études incluses dans Interphone, qui ont effectivement noté des augmentations, significatives ou non, des gliomes chez les utilisateurs de mobile", admet-elle. Toute la difficulté réside dans l'interprétation des résultats, ajoute-t-elle. Un des biais possibles concerne la mémorisation par les malades de leur propre usage du téléphone. "Ils cherchent une explication à leur maladie et ont tendance à exagérer leur exposition", note Elisabeth Cardis. Ce biais de mémorisation est statistiquement repérable : il conduit à une apparente réduction du risque de tumeur dans l'hémisphère opposé au téléphone, comme si exposer un côté protégeait l'autre...

L'étude Interphone s'attachera aussi à préciser la localisation des tumeurs. Si 20 à 30 % de la dose électromagnétique émise par le téléphone sont absorbés par le cerveau, "cette exposition est très localisée", indique Elisabeth Cardis. Il est alors peu probable qu'une tumeur dans la partie frontale ou occipitale puisse être attribuée aux radiofréquences, note-t-elle.

LAXISTES

Ces problèmes méthodologiques expliqueraient, selon la chercheuse, le retard de plusieurs années pris dans la publication de l'étude Interphone, espérée "dans quelques mois". En attendant, Elisabeth Cardis refuse de se prononcer sur la nécessité ou non de réviser les normes
d'émissions de radiofréquences.

Celles-ci sont jugées trop laxistes par un groupe de spécialistes internationaux, dont Lennart Hardell. Ces experts ont rendu public, le 31 août, un rapport dans lequel ils réclament un durcissement de la réglementation internationale sur les ondes électromagnétiques, qu'elles soient émises par les lignes à haute tension, les fours à micro-ondes, les antennes et relais de télécommunications ou les téléphones portables.

Micro-ondes, DECT, Wi-Fi et mobiles mesurés in situ

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui recommande d'utiliser le mobile "avec discernement", a financé une étude sur l'impact des radiofréquences à Besançon et à Lyon. Pendant une semaine, 400 volontaires ont porté un dosimètre. Les trois millions de mesures récoltées montrent que la grande majorité des expositions sont dues au téléphone portable, au sans-fil domestique (DECT) et au four à micro-ondes. Coordinateur de l'étude, l'épidémiologiste Jean-François Viel note qu'il s'agit de résultats préliminaires, à affiner, notamment en ce qui concerne le Wi-Fi, "qui émet dans la même gamme de fréquences que le four micro-ondes".

Auteur : Hervé Morin
Publié par : LE MONDE
Le : 12.10.07
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Libellés : C.E.M, contamination, dect, electromagnetique, santé, téléphonie, wi-fi

vendredi 23 novembre 2007

samedi 24 novembre... cessons d'acheter.


jsa


La société de consommation est aveugle, il n’y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées.
Nous extrayons aujourd’hui deux fois trop de ressources fossiles, et nous émettons dans l’atmosphère plus de deux fois plus de gaz carbonique que la planète ne peut en absorber. La biodiversité s’effondre. C’est aujourd’hui que l’extraction du pétrole entre en déclin.

La société de consommation engendre un pillage et l’injustice :

20 % de la population de la planète, les pays riches, consomment plus de 80 % des ressources planétaires.

Notre niveau de consommation a un coût :

l’esclavage économique de populations entières.

La société de consommation est mortifère, elle réduit l’humain à n’être qu’un agent économique :

producteur-consommateur.

Elle nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité. Nous devons nous libérer de cet obscurantisme qui consiste à croire en la toute-puissance de la technoscience et à nous défausser sur elle de nos reponsabilités.

La science repose sur le doute et non sur la foi. L'espoir est de réanimer notre conscience
et de traduire nos idées au quotidien dans nos actions. Renouons avec notre capacité d’autolimitation, individuellement, avec la simplicité volontaire, et collectivement, grâce à la décroissance.

Dès aujourd’hui, faisons un geste symbolique :

pour une journée, ce samedi 24 novembre... cessons d'acheter.

Annoncez-le autour de vous. Dites-le à vos amis.
Impliquez votre famille. Simplifiez votre vie.
Copiez l'affiche de la Journée sans achat.
Placardez-la à votre travail, chez vos voisins, partout autour de vous.
Fêtons la Journée sans achat.

Organisez une action dans votre ville

Pour nous informer de vos actions : Contact
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Libellés : action, consommation

Traité constitutionnel: Appel du Comité National pour un Référendum

Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.

C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.

Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.

Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.

C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.

Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.


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LES TELEPHONES PORTABLES A NOUVEAU SUR LA SELLETTE

23 10 2007

Plusieurs études récentes relancent le débat sur la dangerosité des téléphones portables. Elles soupçonnent un effet des ondes électromagnétiques sur les cellules animales et végétales. Les institutions officielles, françaises et européennes, répètent de leur côté qu’aucun effet délétère n’a été formellement prouvé. La commission Santé et environnement du Grenelle a toutefois retenu la proposition de baisser le seuil d’exposition maximal aux ondes des mobiles, relançant la question du principe de précaution.
En 2007, la France compte près de 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. Depuis une quinzaine d’années, les études scientifiques se multiplient sur les conséquences potentielles de l’utilisation des portables. Disparates, les conclusions de ces rapports ont amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1996 à proposer un seuil maximal d’exposition de 41 Volts par mètre (V/m). Cette valeur, imposée par un décret en 2002, est considérée comme trop laxiste par certaines associations et scientifiques. En 2005, Nathalie Kosciusko-Morizet proposait une loi fixant ce seuil à 0,6V/m. Cette idée est aujourd’hui retenue par le groupe de travail n°3 du Grenelle de l’environnement, au grand dam des opérateurs de téléphonie mobile.
« A quand une indication “téléphoner tue” sur les mobiles ? » ironise Franck Laval, président de l’association Ecologie sans frontière. Sans aller jusqu’à cet extrême, plusieurs études relancent le débat sur le principe de précaution en matière de téléphonie mobile. Le BioInitiative Working Group, un groupe indépendant de scientifiques internationaux, a réuni les données disponibles sur la corrélation entre radiofréquences et cancers, dans un rapport quasi exhaustif sorti en août 2007. Ses conclusions sont sans équivoque : si de multiples points restent à approfondir, « il est clair que les seuils actuellement appliqués dans la plupart des pays sont mille fois trop indulgents ». Les spécialistes de BioInitiative ont établi un lien formel entre l’utilisation du téléphone portable, sur une durée de dix ans ou plus, et l’augmentation des cas de tumeurs malignes au cerveau. Ils accusent également les ondes électromagnétiques d’être des facteurs augmentant le risque de développer leucémies, maladie d’Alzheimer, et cancers du sein entre autres. Le rapport ajoute que, tant qu’on n’aura pas déterminé une valeur en dessous de laquelle aucun effet biologique n’est observé, « il n’est pas raisonnable, pour des questions de santé publique, de continuer à développer des technologies qui augmentent l’exposition, surtout involontaire, aux ondes électromagnétiques ».

Des recherches financées par les opérateurs.

Le BioInitiative s’est focalisé sur l’aspect quantitatif de l’effet des rayons ; deux équipes de l’Université de Clermont-Ferrand ont, en revanche, étudié l’effet qualitatif des ondes sur la physiologie des plantes. Lorsqu’ils sont exposés à des ondes similaires à celles émises par des portables, les végétaux produisent immédiatement des protéines de stress. Autrement dit, ils réagissent aux émissions des mobiles comme à une agression extérieure. « Il faut rester prudent et ne pas généraliser à l’homme trop rapidement » tempère Alain Vian, chercheur dans l’Equipe de recherche sur la transduction et l’autosurveillance cellulaire (ERTAC) à Clermont-Ferrand. « Pour l’instant, nous allons étudier la peau, qui présente la même surface étendue de cellules que les plantes » ajoute-t-il. Le programme, baptisé MAPHYS, est soutenu par la fondation Santé et radiofréquences, un organisme de recherche, créé par l’Etat en 2005, reconnu d’utilité publique, mais financé en partie par les trois opérateurs de téléphonie mobile nationaux, ainsi que trois fabricants de mobiles.
En 1999, une grande étude a été lancée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon, en collaboration avec 23 institutions de 14 pays, pour déterminer l’impact des portables sur la santé. Le projet INTERPHONE a été financé notamment par l’Union internationale contre le cancer (UICC), qui a elle-même reçu des fonds du Mobile Manufacturers’ Forum et de l’Association GSM, deux associations de fabricants d’équipements téléphoniques. Le CIRC affirme pourtant que « les accords financiers garantissent à l’étude INTERPHONE une totale indépendance scientifique ». Les résultats finaux de l’étude, prévus pour 2005, se font toujours attendre, officiellement pour des raisons d’interprétations des données.
Définir le principe de précaution
Quel degré d’indépendance accorder alors aux conclusions des précédentes études sur les radiofréquences ? Celles de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et de l’Association française pour la sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), notamment, concluaient mollement à une absence de preuves significatives impliquant un danger immédiat. En 2006, l’Inspection générale de l’environnement (IGE) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) émettaient publiquement des doutes sur l’indépendance des experts de l’AFSSE. A leur décharge, les organismes soulignaient cependant l’importance de l’application d’un principe de précaution. Les opérateurs, qui s’expriment d’une seule voix, par l’intermédiaire de l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM), affirment « faire ce qu’on leur dit », c’est-à-dire appliquer les recommandations de l’AFSSE. Outre la délivrance d’un kit oreillette “mains libres” avec tout téléphone, l’Agence conseille de limiter les campagnes de promotion en direction des enfants. Ces dispositions peuvent sembler laxistes, puisque l’AFSSE conclue, dans son rapport « Téléphonie et santé » daté de juin 2005, que « divers effets biologiques ou physiologiques associés à l’exposition aux ondes des téléphones mobiles sont bien avérés ».
Une autre application du principe de précaution serait une baisse du seuil d’exposition à 0,6V/m, préconisée par l’association Robins des Toits entre autre, et retenue par le groupe 3 du Grenelle de l’environnement. Cependant, elle serait « impossible à appliquer » affirme l’AFOM, car on ne peut légiférer que sur l’émission d’onde, et non l’exposition du public aux différentes ondes qui l’entoure. « Un seuil d’émission à 0,6V/m est en outre impensable, car il empêcherait toute émission radiophonique ou télévisuelle » ajoute l’association. Pour expliquer ces tergiversations sur les précautions à prendre, Franck Laval pointe du doigt le lobbying des opérateurs. « La preuve de la gravité de la situation, c’est la position des assureurs, explique-t-il. Certains [Swiss Re, Loyds, AXA et Allianz] ne veulent plus assurer les risques sanitaires et environnementaux liés à la téléphonie mobile ». Il est troublant de se souvenir que déjà en 1911, les assureurs avaient pris une telle décision vis-à-vis des usines d’amiante.

Rouba Naaman

novethic.fr
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Libellés : AFOM, AFSSE, BioInitiative Working Group, C.E.M, cancers, CIRC, electromagnetique, ERTAC, grenelle, gsm, MAPHYS, oms, principe de précaution, Robins Des Toits, santé, UICC

mercredi 21 novembre 2007

La FAO s'inquiète de l'exploitation du bois-énergie

La FAO s'alarme de l'exploitation des forêtsSi l’énergie-bois peut aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la réduction de la pauvreté, sans un aménagement forestier durable, elle peut entraîner en contrepartie la déforestation ou la dégradation des forêts, alerte la FAO.

Le bois est le biocarburant le plus important, essentiellement dans les pays en développement. A l’heure actuelle, la moitié de la récolte annuelle de bois rond est utilisée à des fins énergétiques. C'est ce qu'indique un document présenté lors d’un événement spécial de la Conférence de la l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), sur le thème Forêts et Énergie.

Plus de deux milliards de personnes dépendent du bois pour leurs besoins énergétiques quotidiens, principalement pour cuisiner, pour se chauffer et pour la production industrielle à petite échelle. En Afrique subsaharienne, le bois de feu et le charbon de bois assurent plus de 70 pour cent de la demande énergétique nationale.

L’escalade des prix du brut, la nécessité de sécuriser les sources d’énergie et les préoccupations liées au changement climatique se sont traduites par un intérêt renouvelé pour la bioénergie, qui pourrait nuire aux forêts car celles-ci occupent des terres qui pourraient être utilisées pour des cultures destinées à la production de biocarburants liquides.

En outre, les forêts et les résidus forestiers pourraient revêtir une importance grandissante pour la conversion directe en biocarburants liquides. Certains experts affirment que le bois deviendra la principale source de biocombustibles à l’avenir, remplaçant les cultures et résidus agricoles.

L’accroissement de la consommation énergétique sous l’effet de facteurs démographiques et économiques et l’évolution rapide de la situation énergétique mondiale engendrent à la fois des opportunités et des périls pour les forêts, met en garde la FAO.

Éviter les impacts négatifs

On estime que la production d’énergie des forêts et des plantations forestières augmentera. Parallèlement, l’exploitation non durable et l’utilisation de combustibles ligneux pourraient croître.

A mesure que progresse la demande d’énergie du bois, les disponibilités de bois pour d’autres usages pourraient diminuer et entraîner une hausse des prix pour tous les utilisateurs.

Les terres auparavant consacrées aux cultures vivrières pourraient être converties à la production de biocarburants, améliorant les revenus des agriculteurs, mais avec des impacts négatifs potentiels sur la production vivrière locale.

Les cultures d’agro-carburants pourraient empiéter sur les forêts, engendrant des conflits sur l’utilisation des terres et aggravant la déforestation, avec des incidences pour la diversité biologique, le changement climatique et l’eau.

”En dépit des avantages apparents des biocarburants, la prudence est de mise lorsqu’on conçoit et met en oeuvre des projets de biocarburants liquides à grande échelle”, prévient Wulf Killmann, Directeur de la Division des produits forestiers de la FAO.

“Les Gouvernements devraient garantir qu’il n’y aura pas de conséquences négatives sérieuses sur l’environnement et la société”, ajoute-t-il.

La FAO a invité les pays à développer leur secteur énergie-bois conformément aux concepts d’aménagement forestier durable. Et ce, en intégrant les politiques d’énergie ligneuse dans les stratégies de réduction de la pauvreté.

Il convient selon elle de transférer le savoir-faire et de renforcer la formation pour l’utilisation de systèmes d’énergie-bois durables, efficaces et sains. Et tout en évitant les distorsions du marché, il convient aussi d'instituer des garde-fous en ce qui a trait à la production de biocarburants liquides afin de conjurer les impacts négatifs sur l’environnement et les populations locales

source:enerzine.com

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Libellés : agrochimie, biocarburant, CO², deforestation, energie, environnement, exploitation, forets, Pétrole, ressources naturelles

La construction durable est un investissement rentable

Le batiment, sujet phare du Grenelle, est l’un des acteurs clefs permettant de diviser par quatre nos emissions de gaz a effet de serre d’ici 2050. Si parmi tous les secteurs economiques, il est le plus gros consommateur d’energie, il offre egalement un fort potentiel de progres.
L’ambitieux projet de reduire la consommation d’energie primaire (eau chaude et chauffage) du batiment a 50 kWh/m2/an – contre 240 a l’heure actuelle - est rendu realisable grace a l’etroite collaboration entre artisans du batiment et gouvernement, concretisee lors du Grenelle. L’economie d’energie ainsi realisee sera non seulement profitable a l’environnement, mais egalement aux Francais qui verront leur facture d’electricite diminuer, et les taxes des menages s’alleger.
L’investissement de depart a encore toutefois quelques refractaires. Les professionnels de la construction surestiment les couts supplementaires en les estimant a 17% alors qu’ils ne representent, en realite, que 5%, d’apres une etude du Conseil mondial des entreprises pour le developpement durable (WBCSD). En outre ils sous-evaluent leurs emissions de gaz a effet de serre qui s’eleveraient, selon eux, a 19% quand le batiment en rejette pres de 25%.
180 000 emplois crees pour renover le parc ancien
La France, contrairement aux Etats-Unis, mise sur la renovation de l’ancien, soit 31 millions de logements existants. Ce faisant, elle inaugure un nouveau marche en incitant a la recherche et a l’innovation.
Bruno Lafont, PDG de Lafarge - leader mondial des materiaux de construction - confie dans une interview aux Echos que la contrainte initiale de trouver des elements de substitution s’avere etre une reelle opportunite sur le plan economique.
Reduire de 12% la consommation energetique du parc immobilier ancien d’ici 2012 et de 38% d’ici 2020, c’est 80 000 emplois en plus dans le secteur du batiment. Auxquels s’ajoutent 100 000 postes supplementaires grace a la rehabilitation de 400 000 logements par an. Au total, 180 000 personnes vont profiter de la nouvelle reglementation. Une reussite en amont comme en aval qui temoigne que le batiment est l’un des secteurs les plus prometteurs pour atteindre la division par quatre de nos emissions de GES et transformer la contrainte du changement climatique en opportunite de business et d’emplois.

www.capitalismedurable.com
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Libellés : changement climatique, économie, energie, environnement, grenelle

lundi 19 novembre 2007

Le nucléaire ne préserve pas le climat

Le nucléaire ne préserve pas le climat
Pas d'avenir pour le nucléaire en Suisse ?






Le nucléaire s'inscrit de plus en plus comme énergie d'avenir dans certains pays comme la Turquie, l’Egypte, les USA ou encore l’Angleterre. En Suisse, on pense plutôt à renoncer à l’atome. Pour Isabelle Chevalley, présidente d'Ecologie libérale, les arguments climatiques avancés par les pro-nucléaires ne sont pas valables. Elle était l’invitée du Grand 8, ce lundi matin sur La Première.
En lien:
La page du Grand 8
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Libellés : CO², energie, nucleaire

vendredi 16 novembre 2007

PETITION: Aidez à construire une Europe sans OGM

Le 25 octobre, le Commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas, s’est courageusement opposé aux grandes compagnies de l’agrobusiness – refusant d’autoriser la culture de deux variétés de maïs génétiquement modifié (le Bt11 et le 1507).
Mais les compagnies agrochimiques qui poussent ces semences génétiquement modifiées ont de puissants alliés. Il est possible que la décision sans précédent du Commissaire Dimas soit renversée à la prochaine réunion de la Commission européenne au début novembre.
Une puissante protestation du public est nécessaire pour obtenir que la Commission place la santé de ses citoyens avant les intérêts économiques de deux compagnies chimiques.
Vous pouvez aider en envoyant ce message à Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports).

Selon les bureaux de Greenpeace, voici le décompte de signatures par pays.

Site de Greepeace international: 19.091
Greece: 9.860
France: 8.435
Italy: 3.559
Poland: 3.152
Germany: 2.481
Austria: 2.247
Belgium: 1.928
Denmark: 1.066
Netherlands: 475
Luxembourg:: 290
Sweden: 35

C'est un résultat inespéré pour une action qui est en place depuis seulement 2 semaines!! Mais nous n'y sommes pas encore...Nous visons au moins 75 000 signatures pour la semaine prochaine, nous les présenterons à la Commission européenne. La décision finale de rejeter ou non les 2 variétés de maïs OGM sera prise par la Commission le 28 novembre. D'ici là, d'autres bureaux de Greenpeace vont relayer la pétition. Si on arrivait à faire rejeter les demandes d'autorisation pour ces 2 variétés...ce serait un grand pas un avant sur le chemin d'une Europe
sans OGM!!Faites circuler la pétition!!
Pour signer la petition c'est ici
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Libellés : action, agrobusiness, agrochimie, environnement, europe, greenpeace, ogm, politique

jeudi 15 novembre 2007

Les lobbies et sarkozy

Un extrait d'une emission de canal sur le lobbying.
Il n'y a rien d'illégal dans ce qui est montré ici,mais le refus de répondre des protagonistes est assez éloquent, en France contrairement aux pays anglo-saxons c'est un sujet tabou.


Les lobbies et sarkozy
envoyé par chilperic
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mercredi 14 novembre 2007

Les chercheurs "lanceurs d’alerte"

Avec : Christian Velot , maître de Conférences, Génétique Moléculaire Université Paris-Sud ; Jacques Testart , biologiste, directeur de recherche à l’INSERM ; André Cicolella , chercheur, chimiste ; Pierre Meneton , chargé de recherche à l’INSERM





Emission Terre à Terre, France culture
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Libellés : cancers, chimique, consommation, démocratie, malbouffe, ogm

Aujourd'hui, plus d'1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable !

Avec SOLIDARITES, association d’aide humanitaire internationale, nous demandons aux responsables politiques les actions suivantes :

  • Un accroissement significatif des ressources financières nécessaires car celles qui sont affectées actuellement sont dramatiquement insuffisantes pour donner accès à l’eau potable à ce milliard d’êtres humains qui en sont privés.
  • Une mise à disposition rapide de ces ressources financières, en priorité pour les pays les plus pauvres, notamment ceux affectés par des conflits ou des catastrophes naturelles, pour une action humanitaire d’urgence. Une mesure indispensable pour atteindre au moins l’objectif du millénaire des Nations Unies n°7 : réduire, d’ici 2015, de 50% le nombre de personnes privées d’un accès à l’eau potable et à l’assainissement.
  • La création d’une Agence Internationale pour l’Eau, organisme de référence, chargé de la mobilisation des ressources et de leur affectation, de la promotion d’une gestion intégrée de l’eau et de la coordination des acteurs. Elle veillera, au renforcement des gouvernances nationales comme des capacités locales, et au développement d’une politique de sensibilisation et d’éducation. Cette Agence aura aussi comme objectif de s’assurer de la mise en œuvre des décisions.
Cette pétition sera remise à l’issue de la Journée mondiale de l’eau le 22 mars 2008 au Président de la République Française, au Président de la Commission Européenne, et au Secrétaire Général des Nations Unie

pour signer la pétition, clicker
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Libellés : action, consommation, eau

José Bové reste libre, alors que la France s'attaque aux maïs

Lundi 12 novembre, José Bové est ressorti libre du bureau de la juge d'application des peines du tribunal de Millau. La magistrate et le porte-parole des Faucheurs volontaires ont discuté de la façon dont celui-ci pourrait accomplir la peine que lui a infligée la cour d'appel de Toulouse le 15 novembre 2005 : quatre mois de prison
ferme, en tant que récidiviste, pour avoir participé au fauchage d'un champ de maïs transgénique le 25 juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).


En droit, la juge pouvait placer M. Bové sous bracelet électronique, mesure que le leader paysan avait par avance rejetée. Ce refus aurait pu justifier sa mise en détention immédiate. Selon son avocat, Me François Roux, José Bové a indiqué qu'il acceptait un aménagement de sa peine, qui pourrait prendre la forme de "jours amendes". La juge l'a convoqué le 10 décembre, pour un débat contradictoire avec le
procureur.

CLAUSE DE SAUVEGARDE

Ce rebondissement judiciaire intervient alors que le gouvernement a annoncé que la France déposerait auprès de la Commission de Bruxelles une déclaration de clause de sauvegarde sur le MON 810, le seul maïs transgénique autorisé à la culture dans l'Hexagone. Cette demande équivaut à l'interdire pour 2008. Le recours à la clause de
sauvegarde a été confirmé, vendredi 9 novembre, par la secrétaire d'Etat à L'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, Jean-Louis Borloo avait annoncé l'utilisation de la clause de sauvegarde le 31 octobre à l'Assemblée nationale.

Les services juridiques des ministères de l'écologie et de l'agriculture étudient par ailleurs si le droit européen permet de retirer la demande d'autorisation du maïs Bt 11 que la France avait déposée auprès de la Commission européenne, en août 1998. Ce maïs est, aujourd'hui, considéré par le commissaire européen à l'environnement, Stavros Dimas, comme ne présentant pas toutes les garanties d'innocuité environnementale, au regard de nouvelles études scientifiques. M. Dimas souhaite donc son retrait, ainsi que celui d'un autre OGM, le maïs 1507.

Les Faucheurs volontaires font remarquer que le fauchage pour lequel José Bové a été condamné visait une parcelle sur laquelle était cultivé ce même maïs Bt 11 que le commissaire européen juge aujourd'hui problématique.
Hervé Kempf pour le Monde
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Libellés : agriculture, écologie, faucheurs volontaires, José BOVE, ogm

Pesticides aux Antilles

Le " rapport d'expertise et d'audit externe concernant la pollution par les pesticides en Martinique " coordonné par le Pr. BELPOMME, paru le 26 juin 2007, et envoyé dans les jours qui ont suivi aux principaux Ministres et parlementaires concernés, a fait couler beaucoup d'encre. Entre information du public et tentatives de déstabilisation, une clarification s'impose.

La Martinique et la Guadeloupe sont parmi les territoires où l'incidence des cancers de la prostate est la plus élevée dans le monde. Sans que l'on puisse établir un lien de cause à effet, des dizaines de pesticides plus ou moins toxiques (p 21, 22) y ont été déversés en grandes quantités, malgré la vulnérabilité particulière de ces territoires insulaires du fait de leur petitesse et de leurs ressources limitées en eau douce (p 26).

Parmi ces poisons, on peut citer le chlordécone, insecticides interdit aux Etats-Unis depuis 1976, mais utilisé aux Antilles françaises jusqu'en 1993. La demi-vie de ce polluant organique persistant dans les argiles des sols est de l'ordre du siècle. Le paraquat, un herbicide hautement toxique, dont le rapport demandait le retrait immédiat pour " ne pas refaire l'erreur du chlordécone " (p 46). On peut se réjouir que sa suppression du marché ait été annoncée par le Ministre de l'Agriculture, M. Michel Barnier, en juillet 2007. Mais d'autres pesticides potentiellement dangereux sont hélas présents sur les territoires antillais, notamment le piperonyl butoxide qui a la particularité d'inhiber les mécanismes de détoxification*, et quelques autres molécules classées CMR (cancérigènes, mutagènes et/ou reprotoxiques) par l'OMS.

Quoiqu'en disent ceux qui n'ont pas lu le rapport, ou qui n'ont pas intérêt à ce que son contenu soit divulgué, le Pr. BELPOMME n'a jamais prétendu que le chlordécone était responsable du cancer de la prostate aux Antilles françaises. Au contraire, le rapport souligne la cartographie réalisée en Martinique qui montre qu'il n'existe pas de relation entre le zonage de la pollution par le chlordécone très intense dans le Nord-Est de l'île, et l'incidence élevée des cancers de la prostate dans le Sud de l'île (p 38). Le rapport insiste donc sur la nécessité de rechercher la responsabilité d'autres pesticides et d'autres substances CMR, et de compléter les études épidémiologiques actuelles par des études de biomonitoring en dosant une vingtaine de molécules et leurs métabolites dans l'organisme de malades, dans des prélèvements sanguins et biopsies de tissus graisseux (p 45).

A l'occasion de son audition par la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale le 7 novembre dernier, le Pr. BELPOMME a rappelé les limites du facteur ethnique tant invoqué par certains pour expliquer l'incidence élevée des cancers de la prostate aux Antilles françaises. Cet élément ne suffit pas à expliquer la forte augmentation d'incidence de ces cancers ces 10 à 25 dernières années, soit au plus sur une génération. Il ne permet pas non plus de comprendre le zonage d'incidence très élevée des cancers de la prostate dans la région sud de la Martinique, comme l'atteste le registre de l'AMREC (figure 3). Si les récentes données épidémiologiques nécessiteraient une actualisation du rapport d'audit, la justesse des questions qu'il soulève et la véracité de son constat restent tout à fait pertinents. Mais " Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt... "


* Le piperonyl butoxide inhibe les cytochromes P450, les principales enzymes qui interviennent dans le processus de detoxification et donc dans le métabolisme des xénobiotiques. Autrement dit, ce pesticide empêche l'élimination des substances chimiques par l'organisme et favorise leur stockage dans les tissus graisseux.
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Libellés : cancers, maladie, oms, paraquat, pesticides, politique, pollution, toxiques

mardi 13 novembre 2007

Greenpeace perturbe le Congrès mondial de l’énergie !

Dimanche 11 novembre, interrompant la cérémonie d’ouverture du vingtième Congrès mondial de l’énergie organisé à Rome, des activistes de Greenpeace ont déroulé une banderole portant le message « Arrêtez la folie du nucléaire – Révolution énergétique maintenant », sous les applaudissements de l’assistance



Suite
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jeudi 8 novembre 2007

MORATOIRE : mobilisation pour le rendez-vous au ministère (MEDAD)

Une délégation va être reçue vendredi 9 novembre 2007 à 8h30 au ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable pour une réunion de travail visant la mise en action de la clause de sauvegarde à l’égard du Mon810, le seul maïs OGM actuellement cultivé en France.
Cette clause de sauvegarde est le moyen d’obtenir un moratoire sur la culture en plein champ du maïs transgénique MON 810.

La délégation sera composée de :

- José Bové, collectif des Faucheurs Volontaires –
- Franciska Soler, collectif des Faucheurs Volontaires –
- Jacques Pasquier, Confédération paysanne, secrétaire national –
- Olivier Keller, Confédération paysanne, responsable de la commission OGM-
- Michel Dupont, Confédération paysanne, Animateur Dossier OGM –
- Arnaud Apoteker, Greenpeace, intergroupe OGM Grenelle -
- Guy Kastler, Amis de la Terre, intergroupe OGM Grenelle –
- Anne Furet, Juriste Inf’OGM –

Compte tenu de l’importance de cette réunion, soyons nombreux et nombreuses pour accompagner cette délégation.

Rendez-vous devant le ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable, 20 avenue de Ségur Paris 7, vendredi 9 novembre à 8h30
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8 novembre : journée internationale de protestation contre Syngenta

à l’appel du Mouvement des Sans Terre du Brésil
URGENT : en réponse au drame du Brésil et plus localement aux faits ci-dessous il faut saturer le standard de cet établissement de Syngenta proche de Toulouse.
Syngenta Seeds
Syngenta Seeds S.A.S. -- Regional Headquarters
12, chemin de L'Hobit - BP 27
31790 Saint Sauveur
Téléphone: 05 62 79 98 00
Fax: 05 62 79 99 90
Syngenta, firme suisse moins connue que la trop célèbre firme Monsanto est numéro un mondial dans le domaine des pesticides (productrice du Paraquat) et numéro trois sur le marché des semences. Elle est très active dans le domaine des biotechnologies.
L’actualité met en lumière une des multinationales de l'agrobusiness qui habituellement reste, au moins localement, plutôt dans l’ombre.
Les trois faits relatés ci-dessous montrent que cette firme, comme les autres multinationales semencières, veut imposer les cultures OGM mondialement à tout prix ; au Brésil « l’addition » est dramatique.
1) Syngenta vient de déposer devant les instances européennes une demande d'autorisation d'un maïs OGM (Bt11). Pour le moment, il se trouve que le commissaire européen à l'environnement demande à la Commission Européenne au nom du principe de précaution, de ne pas l'autoriser, faisant valoir une absence d'études de son impact sur d'autres insectes et de la persistance de la toxine qu'il sécrète.
2) Syngenta faisait partie avec Pioneer et le GEVES des plaignants dans le premier procès de Toulouse (neutralisation d’une parcelle d’essais de maïs OGM dont du maïs…..BT11….à Menville-31- en juillet 2004) qui a valu de lourdes condamnations et dommage et intérêts à 8 faucheurs volontaires (parmi 1000 faucheurs !) dont 4 mois de prison ferme à José Bové. Il est convoqué pour cette raison le lundi 12 novembre à Millau devant le juge d'application des peines.
3) Syngenta, au Brésil est au centre d’une actualité d'une autre nature. Dans l'état du Parana, un assassinat vient d'être commis.
Syngenta et milices privées au Brésil
Le dimanche 21 octobre, un « champ expérimental » de la multinationale Syngenta, situé à Santa Teresa Oeste a été occupé par près de 150 paysans de « Vía Campesina ». Une milice armée les a alors attaqués. Un membre de la Via Campesina, a été assassiné de deux balles dans la poitrine. Six autres travailleurs ruraux ont été grièvement blessés.
Ce champ expérimental avait déjà été occupé par des familles paysannes en mars 2006 pour dénoncer devant les autorités publiques et la société civile la production illégale de la part de Syngenta de graines de soja et de maïs génétiquement modifiées dans la région.
Pour le Mouvement des Sans Terre et Via Campesina, l'occupation du champ expérimental est une dénonciation de l'impunité dans laquelle opèrent les multinationales de l'agrobusiness, envahissant des zones naturelles uniques comme le Parc d’Iguaçu, avec des transgéniques et l'usage intensif d'agrotoxiques.
La proposition de Via Campesina, dès le début de l'occupation, a été de transformer le champ contaminé de Syngenta en un centre de recherche et de production de semences agro-écologiques, avec des variétés paysannes, accessible à tous et sans brevets.
En fonction de cela, en novembre 2006, le gouverneur de l'État du Paraná, Roberto Requiao, prit un décret pour dégager la zone du champ de Syngenta et établir un Centre de Référence en Agro-écologie. Syngenta se retrancha derrière le justice de l'État -dominée par les grands propriétaires - et obtint plus tard une suspension provisoire du décret et le droit de réintégrer la zone.
Face à une décision judiciaire d'évacuation et dans un climat de menaces et de violence de la part de gardiens et de gardes de sécurité contractés par l'entreprise Syngenta, les 70 familles qui occupaient, décidèrent d'abandonner les lieux en juillet 2007, et de se transférer à l'asentamiento (occupation de terre légalisée) voisin Olga Benario, dans l'attente de la solution définitive.
En octobre, il revinrent occuper le domaine - évidemment sans armes- pour reprendre leurs activités en faveur des semences créoles et de l'agro-écologie, comme une mesure de pression pour une résolution légale du conflit. C'est à ce moment-là qu'ils furent sauvagement attaqués avec des armes à feu par l'entreprise de sécurité NF contractée par Syngenta
« Syngenta : milices privées et assassinats au Brésil » – Silvia Ribero – 31 octobre 2007 – La Jordana
Mais au delà de ces évènements tragiques qui en disent long sur le cynisme des multinationales de l'agro-business, l'identité même des protagonistes est hautement symbolique : d'un côté des paysans du Mouvement des Sans Terre, qui sont parmi les plus démunis de la planète et qui se battent pour leur souveraineté alimentaire ; de l'autre côté une multinationale de l'agro-business toute puissante qui veut, avec quelques autres, assurer le contrôle de l'alimentation mondiale en s'appropriant l'un des biens communs de l'humanité les plus précieux que sont les semences. Il est d'ailleurs symptomatique que, l'expropriation de Syngenta devait permettre d'établir un centre de référence en Agro-écologie destiné notamment à la production de semences accessibles à tous et sans brevets.
Et les OGM dans tout cela ? Grâce au brevet sur le vivant, ils donnent aux multinationales un droit de propriété exorbitant sur les semences. De plus, ils sont devenus à la fois la caution et le fer de lance d'une agriculture toujours plus productiviste avec son cortège de pollutions, d'appauvrissement des sols... et de disparition des paysans. Ainsi, quand ils ne contribuent pas à les tuer directement, les OGM sont une véritable arme de guerre contre les paysans.

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Libellés : action, José BOVE, ogm, paraquat, pesticides, Via Campesina

mercredi 7 novembre 2007

Résultat décevant de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" du 23 octobre 2007

Résultat décevant de l'opération

Le deuxième appel à l'initiative de l'Alliance pour la Planète pour "l'extinction des feux" de 19h55 à 20h le 23 octobre 2007 présente un résultat moins bon que le précédent de février 2007.

Souvenez-vous, le 23 octobre 2007 de 19H55 à 20H, l'Alliance pour la Planète, un collectif d'associations environnementales, appelait les Français et même les Européens à un geste symbolique : éteindre les lumières pour montrer la mobilisation des citoyens contre le réchauffement climatique à la veille de la table ronde finale du Grenelle de l'environnement.

RTE, le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité en France a pu mesurer l'impact de la mobilisation : "à 19h55, la consommation d’électricité en France s’élevait à 70 000 MW (Mégawatt = un million de Watts). RTE a observé une baisse de la consommation d’électricité d’environ 600 MW, soit une diminution de 0,9% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation de 10 millions d’ampoules de 60 Watts" selon un communiqué publié le 23 octobre.
Lors du premier appel identique de l'Alliance pour la Planète, le 1er février 2007, RTE avait alors enregistré une "chute brutale de la consommation d'électricité d'environ 800 MW, soit une baisse de plus de 1% de la consommation totale en France, équivalente à la consommation d'une ville comme Marseille."
L'appel du 23 octobre, bien que davantage relayé par les médias et suivi symboliquement par des collectivités et des institutions comme L'Hôtel de Matignon - la résidence officielle du Premier ministre François Fillon - présente donc un résultat mitigé voire décevant.
A ce titre, il est étonnant de constater l'absence de communication sur ces résultats de la part de l'Alliance pour la Planète, notamment sur le site officiel de l'opération.

Au niveau technique, RTE avait anticipé l'opération en "prévoyant la disponibilité des centrales hydroélectriques permettant de réagir immédiatement à la décroissance de la consommation observée à partir de 19h55, et à sa remontée dès 20h00. Par ailleurs, l’ajustement entre la production et la consommation d’électricité en France a bénéficié de la solidarité des autres gestionnaires de réseau européens grâce aux interconnexions, qui relient la France à ses voisins" selon son communiqué.

Alors que l'on pouvait espérer une mobilisation encore plus forte des Français à un moment majeur de la politique environnementale française, le résultat de l'opération "5 minutes de répit pour la planète" passé sous silence reste finalement assez décevant.
Peut-être faut il y voir les limites mêmes de cette opération, uniquement symbolique, pas forcèment convaincante dans son efficacité et qui peut même être contre-productive en faisant croire qu'il suffit de rester dans le noir 5 minutes pour "sauver la planète".


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Le contrat - J'ACCEPTE...


Le contrat - J'ACCEPTE...
envoyé par unzip
Publié par Unknown à 15:49 1 commentaire:
Libellés : humanité

jeudi 25 octobre 2007

Grenelle - 2eme journée; agriculture : Victoire sur les pesticides !

L’Alliance félicite Jean-Louis Borloo de son engagement à réduire de 50 % les pesticides en dix ans.

Communiqué de presse Officiel
Publié par Unknown à 12:05 Aucun commentaire:
Libellés : action, grenelle, politique

Grenelle de l’environnement. 1ère matinée : Climat/Energie: Transports

Mi figue, mi-raisin sur les transports.

Communiqué de presse Officiel
Publié par Unknown à 12:04 Aucun commentaire:
Libellés : action, grenelle, politique

Grenelle de l’environnement. 1ère matinée : Climat/Energie: Batiment

Signal positif sur le bâtiment.

Communiqué de presse Officiel
Publié par Unknown à 12:00 Aucun commentaire:
Libellés : action, grenelle, politique

Grenelle de l’environnement, Climat/Énergie.

Énergie : des annonces à la hauteur des enjeux climatiques et l’EPR plus que jamais inutile.


Communiqué de presse Officiel
Publié par Unknown à 11:58 Aucun commentaire:
Libellés : action, grenelle, politique

mercredi 24 octobre 2007

Des activistes de Greenpeace se sont suspendus aux parois de l'Arc de Triomphe


Greenpeace sur l'arc de triomphe
envoyé par gpfrance


Des activistes de Greenpeace se sont suspendus aux parois de l'Arc de Triomphe et ont déployé sur plus de 100m2 trois grandes banderoles. Le visage du président de la république y est dessiné ainsi que le slogan « légèrement » modifié de sa campagne électorale : « OGM : ensemble, un moratoire est possible ».

Plus d'informations : http://www.greenpeace.org/france/news/10071023-greenpeace-sur-l-arc-de-triomphe
Publié par Unknown à 18:42 1 commentaire:
Libellés : action, greenpeace, grenelle, ogm, sarkozy

vendredi 19 octobre 2007

Zéro, c’est bio....

On casse parfois trop vite les oeufs, il est donc pas toujours facile de voir d’où il proviennent. En fait, sur chaque oeuf est inscrit un code : un chiffre suivi de "FR" et d’autre chiffres et lettres. ça donne un truc du genre

0FRLGE01

Derrière ce code, se cache les conditions d’élevage.
  • 0, c’est bio. La poule est nourrie d’alimentation bio et dispose d’au moins 2,5 mètres carré de terrain pour gambader. Presque une vie de rêve pour un animal d’élevage...
  • 1, c’est des poules élevées dans les mêmes conditions que le bio, mais la nourriture en moins... Donc autant de surface, mais de la nourriture non bio.
  • 2, c’est déjà le goulag... c’est lélevage industriel, 9 poules par mètre carré.
  • 3, C’est du grand n’importe quoi... 18 poules au mètre carré et en plus en cage. Faites un carré de 1 mètre de côté et imaginez 18 poules dedans. On ne fait pas d’omellette sans casser des oeufs, mais il y a quand même des limites....

Donc si vous avez le choix, privilégiez plutôt les oeufs 0 ou 1, les poules vous diront merci et vous donneront leurs oeufs avec le sourire... Un sourire à pleine dents bien sûr !

Vous pourrez trouver d’autres infos utiles sur le site de la PMAF (Protection Mondiale des Animaux de Ferme)


Genfi
Publié par Unknown à 10:22 Aucun commentaire:
Libellés : bio, consommation

mercredi 17 octobre 2007

5 minutes de répit pour la Planète, 2éme édition

Le 23 octobre 2007 de 19H55 à 20H00, l'Alliance pour la Planète, collectif de plus de 70 ONG environnementales, appelle les citoyens français à éteindre la lumière pour observer 5 minutes de clair obscur écologique et à changer au moins une ampoule à incandescence par une ampoule à basse consommation. Le but : envoyer un signal fort au Grenelle de l’Environnement.
Le 1er février 2007, l'Alliance pour la Planète avait lancé son premier « 5 minutes de répit pour la planète ». Selon RTE, cette opération avait impliqué 3 millions de ménages en France et avait été reprise dans plusieurs pays européens, puis développé depuis en Australie et aux Etats-Unis.
L’objectif de cette action n’est pas tant d’économiser de l’énergie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre que de réfléchir à l’impact de nos comportements sur l’environnement. Il faut plus que 5 minutes d'extinction des lumières pour sauver notre planète. De plus, en changeant au moins une ampoule, l’Alliance rappelle que les économies d’énergie constituent la priorité numéro 1 pour lutter contre les changements climatiques.
« 5 minutes de répit pour la Planète est avant tout une action de mobilisation citoyenne qui symbolise l’engagement de tous pour demander des actions concrètes et ambitieuses pour réduire notre empreinte écologique », déclare Daniel Richard, président du WWF-France et porte-parole de l’Alliance pour la planète.

Les négociations finales du Grenelle devraient s'engager le 24 octobre. Le 23, chaque lumière éteinte sera un brillant appel à des mesures de rupture pour faire entrer notre pays sur la voie de l’excellence environnementale.
« Par cette mobilisation, les Français peuvent aussi envoyer un message citoyen fort aux participants au Grenelle, et particulièrement au Président de la République et au gouvernement : les solutions existent, elles passent par des ruptures sur le nucléaire, l’incinération, les autoroutes et les OGM ! » ajoute Yannick Jadot, directeur des campagnes de campagnes de Greenpeace France et porte-parole de l’Alliance.

Plus particulièrement concernant le dérèglement climatique, l’Alliance rappelle le défi majeur consistant à limiter le réchauffement global en deçà de 2 degrés d’ici 2100, seuil entériné par la communauté scientifique et l’Union européenne et au-dessus duquel les conséquences deviendraient difficilement maîtrisables. Pour cela, il faut impérativement diminuer les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés d’au moins 30% d’ici 2020 par rapport à 1990. Comme cela a été démontré, c’est un défi que la France peut relever, d’autant que le Facteur 4 d’ici 2050 est inscrit dans la loi française depuis 2005 (loi POPE 13/07/2005).
« Par cette action symbolique et concrète, l’Alliance appelle les citoyens à soutenir ses propositions très réalistes et ambitieuses qu’elle porte dans le Grenelle pour sortir de la crise écologique » explique Anne Bringault, directrice des Amis de la Terre.
« Nous avons un défi à relever ensemble. Nous espérons que tous, particuliers, entreprises, pouvoirs publics, nous éteindrons nos lumières et remplacerons au moins une ampoule à incandescence par une ampoule à basse consommation : Il est temps de joindre nos efforts pour soulager la Terre de la pression constante que nous lui imposons », conclut Serge Orru, directeur WWF-France.

WWW.5MINUTESPOURLAPLANETE.ORG
Publié par Unknown à 10:41 Aucun commentaire:
Libellés : action, alliance, greenpeace, grenelle, planete, rechauffement, WWF

mardi 16 octobre 2007

Greenpeace trouve des matériaux toxiques dans l'iPhone

Greenpeace attaque une nouvelle fois Apple sur le front de l'écologie. L'organisation internationale vient de décortiquer l'iPhone pour examiner un à un substances et matériaux qui le composent. Et les résultats ne sont pas très vert pomme.

iPhoneL'organisation écologique s'est procuré un iPhone aux États-Unis pour le rapatrier dans un laboratoire de test au Royaume-Uni. L'organisation ne manque pas de préciser que c'est son premier test d'un engin Apple depuis la déclaration écologique solennelle qu'Apple a diffusé sur son site officiel en mai 2007 : « A Greener Apple ».

Les scientifiques ont passé au crible 18 composants internes et externes de l'iPhone, ils ont constaté et confirmé la présence de substances toxiques. La moitié des échantillons examinés ont révélé la présence de brome, notamment l'antenne du téléphone et le circuit imprimé flexible de l'engin, dont le brome représente jusqu'à 10 % du poids.

Les laborantins ont aussi trouvé des phtalates toxiques à hauteur de 1,5 % du poids du plastique PVC qui enveloppe les câbles des écouteurs de l'iPhone. « Deux des phtalates retrouvés à forte concentration dans l'iPhone sont classés comme " toxiques à la reproduction, catégorie 2 " à cause de leur interférence avec le développement sexuel mammaire, connue depuis longtemps. Ces phtalates ne sont pas interdits dans les téléphones mobiles, mais sont bannis des tous les jouets ou instruments destinés à l'enfance et vendus en Europe. Apple devrait éliminer ces substances chimiques de ses produits » explique David Santillo, responsable du laboratoire de recherche sur le coup.

iphoneL'examen a aussi révélé que la batterie de l'engin était engluée dans une substance collante qui la soude au combiné, ce qui entrave son remplacement et rend difficile la séparation des matériaux pour un recyclage. De quoi alourdir encore la facture des déchets électroniques.

Les conclusions de Greeanpeace sont sans pitié : Apple n'a pas réussi à atteindre les objectifs annoncés d'élimination des composés de brome et des PVC. « Steve Jobs a manqué l'appel demandant que l'iPhone soit la première marche vers un Apple plus vert. Il semble qu'Apple est loin de dominer la marche vers une industrie électronique plus écologique, au contraire de Nokia, qui vend déjà des téléphones sans PVC aucun » explique Zeina Alhajj, militant contre les composants toxiques chez Greenpeace. « Apple doit réinventer l'iPhone... en vert » explique Greenpeace.

Le rapport complet est disponible dans ce document, hébergé chez Greenpeace.
Publié par Unknown à 16:52 Aucun commentaire:
Libellés : écologie, greenpeace, gsm, iPhone, PCB, toxiques

lundi 15 octobre 2007

La Bombe OGM, ou l’impossible coexistence des filières avec et sans OGM


Communiqué de presse – octobre 2007

Paris, le 15 octobre 2007. Contaminations de ruches, de cultures de maïs, production de semences arrêtée, querelles de voisinage, mélanges de récolte… Durant l’été 2007, Greenpeace a recueilli de nombreux témoignages des victimes de l’expansion des cultures d’OGM en France, mais aussi de cultivateurs d’OGM et de professionnels de l’agro-alimentaire. Ces témoignages sont rendus publics aujourd’hui dans un nouveau rapport « La Bombe OGM ». Ils illustrent à quel point la coexistence des filières est impossible.

En lien vidéo ci-dessous, un avant-goût de ces témoignages explosifs :
http://www.dailymotion.com/video/x36xcj_la-bombe-ogm-bande-annonce_news

«Les cas de contaminations et les graves conséquences économiques qui en découlent se sont cette année multipliés, alors que les cultures d’OGM représentent moins de 1% des cultures de maïs… C’est pourquoi nous demandons au gouvernement d’instaurer un moratoire sur toutes les cultures d’OGM en plein champ et de préparer une loi qui garantisse à tous la liberté et le choix de produire et consommer sans OGM ! » souligne Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM à Greenpeace France.

Cultivés en milieu ouvert, les OGM se disséminent de façon incontrôlable
Parmi les nombreux témoignages recueillis par Greenpeace, Charles Le Pape, apiculteur dans le Lot-et-Garonne parle de la contamination de ses ruches. Pierre de la Serve, un cultivateur d’OGM dans le Gers apporte pour sa part un éclairage instructif sur l’impossible étanchéité des filières... La contamination peut en effet se produire à tous les stades de la production par des vecteurs naturels (abeilles, vent, eau…) ou liés à la main de l’homme (machines, silos, vêtements, mélanges de récolte…). De nombreux cas de contaminations à la source, par les semences, ont également été recensés.

Le principe du pollueur-payeur
Comme aucun régime de responsabilité n’existe pour les producteurs d’OGM, les mesures nécessaires pour s’en protéger sont à la charge de ceux qui ne veulent pas être contaminés. Les filières bio, AOC, de qualité ou tout simplement sans OGM, dont les cahiers des charges les excluent, sont à terme menacés. Ces productions auront à faire face à des coûts de plus en plus élevés, tant pour les analyses que pour l’accès à une matière première raréfiée. Patrick Prades a par exemple été contraint d’arrêter sa production de semences de maïs bio en raison de la présence d’un champ OGM à 100 m de chez lui. « Ce sont ceux qui refusent les OGM qui font les frais de cette technologie. Combien de temps tiendront-ils ? » s’interroge Arnaud Apoteker.

Graines de discorde
500 ha en 2005, 5 000 en 2006, 22 000 en 2007… Dans le secret et l’opacité, contre la volonté de l’immense majorité des citoyens et en l’absence d’une loi, les promoteurs des OGM tentent aujourd’hui de mettre le pays devant le fait accompli de la pollution génétique. Partout les conflits se multiplient entre ceux qui tentent à leurs frais de préserver une agriculture « naturelle » et les tenants du productivisme transgénique, qui n’ont cure des conséquences de cette technologie sur leurs voisins.

Le rapport en version .pdf, un résumé et les témoignages vidéos sont disponibles sur le site de Greenpeace France : http://blog.greenpeace.fr/ogm

Les contacts des agriculteurs, éleveurs, apiculteurs et professionnels de l’agro-alimentaire qui témoignent dans « La Bombe OGM » sont disponibles auprès de Greenpeace.

Visitez l’espace presse accessible sur www.greenpeace.org/france/press - mot de passe : greenpeace


Publié par Unknown à 15:06 Aucun commentaire:
Libellés : contamination, greenpeace, ogm
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