Communiqué de presse des faucheurs volontaires d’OGM
Saint Nazaire, Lundi 23 juillet 2007
Les Faucheurs Volontaires d’OGM occupent le terminal agro-alimentaire du port autonome de Nantes – Saint-Nazaire pour dénoncer l'importation massive de Soja génétiquement modifié et la contamination qui en résulte.
En réaction à l'annonce publique par le Gouvernement des 21 000 ha de maïs OGM en France en 2007 destinés ?? l'alimentation animale, une centaine de faucheurs volontaires bloquent plusieurs points d'accès du terminal et de ses entreprises (Cargill, Stockaloire, MTTM) . Ils empêchent le chargement et déchargement des camions ; des militants anti OGM sont venus les rejoindre et participent au blocage.
Du fait de l'activité de ces sociétés , le port de Saint-Nazaire est le plus gros port français pour l'importation de soja OGM Round-up ready (RR) destiné à l'alimentation animale : plus de 40% des tourteaux de soja importés en France, soit 2 millions de tonnes par an, y transitent. 85% du soja importé est génétiquement modifié. Le plus gros fournisseur d'alimentation animale des Pays de Loire , Terrena Ancenis, principal client du port ne peut garantir que 15% d'alimentation non contaminée.
La contamination fortuite lors du transport maritime et du stockage fait qu’il est impossible de garantir une filière de soja non-OGM. Les lots de soja tracé et non tracé devraient être séparés par des alvéoles bien définies, dont le site de Saint-Nazaire n’est pas équipé. Par conséquent, « il faudrait tout nettoyer à chaque changement, mais le coût est trop important ». (cf visite du port en déc 2005)
Or « le soja Roundup Ready (RR) a été modifié génétiquement pour résister à l’herbicide de marque Roundup (le plus utilisé dans le monde), de manière à ce que les agriculteurs puissent appliquer l’herbicide directement sur les plants et éliminer les mauvaises herbes, sans tuer le soja. Or, le Round-Up, est reconnu dangereux pour l’environnement et la santé. La Commission européenne l’a classé en 2001 comme «toxique pour les organismes aquatiques», entraînant «
des effets néfastes à long terme pour l’environnement ». L’équipe du professeur Séralini, à l’Université de Caen vient de publier les effets toxiques jusque là inconnus du Roundup sur des cellules embryonnaires humaines ».(doc de Cohérence)
Les Faucheurs Volontaires d’OGM, face à ce circuit criminel d’importation de soja, dénoncent :
- l’exploitation éhontée des surfaces agricoles par des sociétés multinationales au détriment des cultures vivrières. Ces cultures intensives conduisent à l’expulsion des petits paysans de leur terre vers les bidonvilles des mégalopoles sud-américaines.
- l'aberration de l’importation des protéines végétales pour la seule élaboration de l’alimentation animale (pour 1 protéine animale, il faut 7 protéines végétales) et qui tend à éliminer la production locale de protéagineux en filières conventionnelles
- l’absence d’étiquetage des aliments issus d’animaux nourris aux OGM (viande, œufs, lait, poissons) rendant les citoyens « consommateurs involontaires d’OGM ».
- l’absence d'évaluation sanitaire à l'exposition des travailleurs de la filière du soja OGM, aussi bien en Amérique du Sud , lors des transports maritimes et routiers, que lors des manipulations des arrivages, liées au déchargement et au stockage de la marchandise. La sécurité des employés a déjà été ignorée et bafouée lors de la scandaleuse affaire de l’amiante des Chantiers de l’Atlantique ( 4500 décès prévus pour les travailleurs exposés sur ces chantiers).
Nous exigeons :
- un rendez vous avec les Ministres de la Santé, de l'Agriculture et de l'Ecologie pour :
1- exiger un engagement sur l'arrêt des importations de soja OGM et pour permettre le développement de vraies filières sans OGM garantissant le maintien des cultures de qualité, comme l'ont décidé la Pologne et la Norvège
2- exiger la mise en place d'études indépendantes sur les risques sanitaires lors des manipulations , et des risques environnementaux liés aux cultures.
- Faute d'interdiction totale immédiate des importations et de la culture d'OGM, une réglementation sur l'étiquetage des produits issus d'animaux pour une information claire, précise et systématique des consommateurs et des éleveurs destinataires des productions contenant des OGM.
- le développement de filières d’alimentation animale non OGM, et la prise en charge du coût de la traçabilité par la filière OGM plutôt que non-OGM.
CONTACTS PRESSE :
PATRICE : 06 70 52 79 63
AGNES : 06 84 17 78 95
Saint Nazaire, Lundi 23 juillet 2007
Les Faucheurs Volontaires d’OGM occupent le terminal agro-alimentaire du port autonome de Nantes – Saint-Nazaire pour dénoncer l'importation massive de Soja génétiquement modifié et la contamination qui en résulte.
En réaction à l'annonce publique par le Gouvernement des 21 000 ha de maïs OGM en France en 2007 destinés ?? l'alimentation animale, une centaine de faucheurs volontaires bloquent plusieurs points d'accès du terminal et de ses entreprises (Cargill, Stockaloire, MTTM) . Ils empêchent le chargement et déchargement des camions ; des militants anti OGM sont venus les rejoindre et participent au blocage.
Du fait de l'activité de ces sociétés , le port de Saint-Nazaire est le plus gros port français pour l'importation de soja OGM Round-up ready (RR) destiné à l'alimentation animale : plus de 40% des tourteaux de soja importés en France, soit 2 millions de tonnes par an, y transitent. 85% du soja importé est génétiquement modifié. Le plus gros fournisseur d'alimentation animale des Pays de Loire , Terrena Ancenis, principal client du port ne peut garantir que 15% d'alimentation non contaminée.
La contamination fortuite lors du transport maritime et du stockage fait qu’il est impossible de garantir une filière de soja non-OGM. Les lots de soja tracé et non tracé devraient être séparés par des alvéoles bien définies, dont le site de Saint-Nazaire n’est pas équipé. Par conséquent, « il faudrait tout nettoyer à chaque changement, mais le coût est trop important ». (cf visite du port en déc 2005)
Or « le soja Roundup Ready (RR) a été modifié génétiquement pour résister à l’herbicide de marque Roundup (le plus utilisé dans le monde), de manière à ce que les agriculteurs puissent appliquer l’herbicide directement sur les plants et éliminer les mauvaises herbes, sans tuer le soja. Or, le Round-Up, est reconnu dangereux pour l’environnement et la santé. La Commission européenne l’a classé en 2001 comme «toxique pour les organismes aquatiques», entraînant «
des effets néfastes à long terme pour l’environnement ». L’équipe du professeur Séralini, à l’Université de Caen vient de publier les effets toxiques jusque là inconnus du Roundup sur des cellules embryonnaires humaines ».(doc de Cohérence)
Les Faucheurs Volontaires d’OGM, face à ce circuit criminel d’importation de soja, dénoncent :
- l’exploitation éhontée des surfaces agricoles par des sociétés multinationales au détriment des cultures vivrières. Ces cultures intensives conduisent à l’expulsion des petits paysans de leur terre vers les bidonvilles des mégalopoles sud-américaines.
- l'aberration de l’importation des protéines végétales pour la seule élaboration de l’alimentation animale (pour 1 protéine animale, il faut 7 protéines végétales) et qui tend à éliminer la production locale de protéagineux en filières conventionnelles
- l’absence d’étiquetage des aliments issus d’animaux nourris aux OGM (viande, œufs, lait, poissons) rendant les citoyens « consommateurs involontaires d’OGM ».
- l’absence d'évaluation sanitaire à l'exposition des travailleurs de la filière du soja OGM, aussi bien en Amérique du Sud , lors des transports maritimes et routiers, que lors des manipulations des arrivages, liées au déchargement et au stockage de la marchandise. La sécurité des employés a déjà été ignorée et bafouée lors de la scandaleuse affaire de l’amiante des Chantiers de l’Atlantique ( 4500 décès prévus pour les travailleurs exposés sur ces chantiers).
Nous exigeons :
- un rendez vous avec les Ministres de la Santé, de l'Agriculture et de l'Ecologie pour :
1- exiger un engagement sur l'arrêt des importations de soja OGM et pour permettre le développement de vraies filières sans OGM garantissant le maintien des cultures de qualité, comme l'ont décidé la Pologne et la Norvège
2- exiger la mise en place d'études indépendantes sur les risques sanitaires lors des manipulations , et des risques environnementaux liés aux cultures.
- Faute d'interdiction totale immédiate des importations et de la culture d'OGM, une réglementation sur l'étiquetage des produits issus d'animaux pour une information claire, précise et systématique des consommateurs et des éleveurs destinataires des productions contenant des OGM.
- le développement de filières d’alimentation animale non OGM, et la prise en charge du coût de la traçabilité par la filière OGM plutôt que non-OGM.
CONTACTS PRESSE :
PATRICE : 06 70 52 79 63
AGNES : 06 84 17 78 95
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