2007-07-18 KASHIWAZAKI
Le maire de Kashiwazaki a ordonné mercredi la fermeture temporaire de la plus grande centrale nucléaire du Japon située dans sa commune, frappée lundi par un violent séisme qui a déclenché un incendie et de légères fuites radioactives.
"En vertu des lois sur la protection anti-incendie, il nous est difficile de vous autoriser à exploiter la centrale vu la situation actuelle. J'ordonne l'arrêt de son utilisation", a déclaré le maire, Hiroshi Aida.
La radioactivité de l'eau qui a fui de cette centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans le centre du Japon, lors du violent séisme de lundi est une fois et demi plus importante qu'initialement estimé, mais reste sans danger, a annoncé mercredi la compagnie exploitante.
Tokyo Electric Power (Tepco), qui avait initialement fait état d'une radioactivité de 60.000 becquerels, a indiqué que cette radioactivité atteignait en fait 90.000 becquerels.
"Il y a eu une erreur dans le calcul de la radioactivité de l'eau qui s'est échappée dans la mer", a expliqué Tepco dans un communiqué.
"Mais la radioactivité corrigée reste sous la limite légale et n'affecte pas l'environnement", a-t-elle assuré.
Outre cette fuite radioactive, le séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter a provoqué une cinquantaine d'incidents dans la centrale, dont un incendie, des fuites de carburant et des bris de matériel.
La centrale de Kashiwazaki-Kariwa est située à seulement neuf kilomètres de l'épicentre du séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter, qui a fait lundi neuf morts, plus de 1.000 blessés et a pulvérisé des centaines de maisons.
Cette violente secousse a provoqué dans la centrale une légère fuite radioactive, un incendie et des dizaines d'autres incidents, notamment des fuites d'eau et de carburant et des bris d'équipements.
C'est la première fois qu'un séisme provoque une fuite radioactive au Japon, pays qui dépend à 35% du nucléaire pour son électricité mais qui est aussi situé dans une région à très hauts risques sismiques.
Le gouvernement japonais a déjà ordonné à Tepco de maintenir les sept réacteurs fermés jusqu'à nouvel ordre.
Le nouvel ordre édicté par le maire de Kashiwazaki signifie que la totalité de la centrale doit cesser d'être utilisée pour le moment.
Kashiwazaki-Kariwa représente environ 7% des capacités de production totales de Tepco, la plus grande compagnie d'électricité privée du monde. La centrale fournit en électricité la mégalopole de Tokyo, à 250 km au sud.
Le maire de Kashiwazaki a ordonné mercredi la fermeture temporaire de la plus grande centrale nucléaire du Japon située dans sa commune, frappée lundi par un violent séisme qui a déclenché un incendie et de légères fuites radioactives.
"En vertu des lois sur la protection anti-incendie, il nous est difficile de vous autoriser à exploiter la centrale vu la situation actuelle. J'ordonne l'arrêt de son utilisation", a déclaré le maire, Hiroshi Aida.
La radioactivité de l'eau qui a fui de cette centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans le centre du Japon, lors du violent séisme de lundi est une fois et demi plus importante qu'initialement estimé, mais reste sans danger, a annoncé mercredi la compagnie exploitante.
Tokyo Electric Power (Tepco), qui avait initialement fait état d'une radioactivité de 60.000 becquerels, a indiqué que cette radioactivité atteignait en fait 90.000 becquerels.
"Il y a eu une erreur dans le calcul de la radioactivité de l'eau qui s'est échappée dans la mer", a expliqué Tepco dans un communiqué.
"Mais la radioactivité corrigée reste sous la limite légale et n'affecte pas l'environnement", a-t-elle assuré.
Outre cette fuite radioactive, le séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter a provoqué une cinquantaine d'incidents dans la centrale, dont un incendie, des fuites de carburant et des bris de matériel.
La centrale de Kashiwazaki-Kariwa est située à seulement neuf kilomètres de l'épicentre du séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter, qui a fait lundi neuf morts, plus de 1.000 blessés et a pulvérisé des centaines de maisons.
Cette violente secousse a provoqué dans la centrale une légère fuite radioactive, un incendie et des dizaines d'autres incidents, notamment des fuites d'eau et de carburant et des bris d'équipements.
C'est la première fois qu'un séisme provoque une fuite radioactive au Japon, pays qui dépend à 35% du nucléaire pour son électricité mais qui est aussi situé dans une région à très hauts risques sismiques.
Le gouvernement japonais a déjà ordonné à Tepco de maintenir les sept réacteurs fermés jusqu'à nouvel ordre.
Le nouvel ordre édicté par le maire de Kashiwazaki signifie que la totalité de la centrale doit cesser d'être utilisée pour le moment.
Kashiwazaki-Kariwa représente environ 7% des capacités de production totales de Tepco, la plus grande compagnie d'électricité privée du monde. La centrale fournit en électricité la mégalopole de Tokyo, à 250 km au sud.
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